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Correction « Monsieur Prudhomme », Verlaine, 1866

Publié le 21/06/2023

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« Correction « Monsieur Prudhomme », Verlaine, 1866 – introduction : 1 seul paragraphe, avec amorce, présentation du poème dont sa forme, un projet de lecture et l'annonce des axes.

Il ne faut pas recopier le chapeau, ni même certains passages mais s'en inspirer.

– Un commentaire s'appuie uniquement sur le texte à étudier , donc on ne peut avoir un axe consacré à d'autres auteurs .

Les références à d'autres auteurs ne sont possibles que dans la conclusion en ouverture. la fin de « La Chanson du mal-aimé », dernière section du vers 31 à la fin. Intro : – poème très long avec plusieurs sections.

– Forme = Quintils, octosyllabes.

– Poème lyrique qui exprime une déception amoureuse après sa rupture avec Annie Playden.

– Titre : chanson, c'est une volonté constante d'Apollinaire de rappeler la proximité entre la poésie et la chanson, on se souvient qu'il affirme concevoir ses poémes en marchant et en chantant.

On relève un refrain ( « Voix lactée ô sœur lumineuse / des blancs ruisseaux de Chanaan ...») qui apparaît comme une litanie (plainte) mais un peu incantatoire ( parole magique, rituelle ayant pour effet de faire surgir le surnaturel).

Le poème qu'Apollinaire appelle aussi « romance » fait le récit des moments de détresse du poète après le départ d'Annie Playden pour Londres où il la cherche.

– Dans notre extrait, c'est le retour à Paris et à une certaine résignation.

On y retrouve l'éloge de la modernité et de la poésie.

– Se rappeler l'épigraphe versifié : « Et je chantais cette romance/En 1903 sans savoir/ Que mon amour à la semblance/ Du beau phénix s'il meurt un soir/ Le matin voit sa renaissance.

Projet : en quoi cette fin de poème marque-t-elle aussi la fin de l'errance amoureuse ? D'autres projets possibles : – comment ce poème relie-t-il modernité et éloge de la poésie ? – Comment ce poème montre-t-il que la poésie et la modernité permettent de guérir l'amour blessé ? Conclusion : cette fin de poème apparaît donc comme la fin d'une errance.

Paris semble un refuge où la modernité et l'image plus classique se croisent pour offrir au poète un miroir de ses états d'âme, partagés entre mélancolie et nouvel élan .

On note la prédominance du motif de la chanson qui soigne et guérit. Lecture linéaire « La guerre », X, 9 et 10 Intro : – présentation auteur et œuvre.

– Chapitre X : consacré au roi et à la façon de gouverner.

– Thèmedes deux remarques= guerre.

Elles appartiennent toutes deux à l'édition IV.

– Ces deux remarques sont des analyses et elles montrent que la guerre est inévitable et incontournable.

– Remarque 9 : il montre que la guerre est inhérente à l'humanité mais il la déplore aussi.

Originalité : il s'adresse à un jeune noble mort au combat : Soye-cour.

– Remarque 10 :il montre que le peuple a besoin de la guerre et que la paix l'ennuie.

– Projet : en quoi ces deux remarques se complètent-elles pour dénoncer l'absurdité de la guerre ? Conclusion : deux remarques qui dénoncent le goût des hommes pour la guerre de façon différente . Le moraliste néanmoins condamne et déplore cette attirance de l'humanité pour la guerre. Colette, lecture linéaire 1 : Introduction : dans « Sido » , Colette fait une fiction autobiographique .

On est en 1930, elle a 56 ans.

Elle évoque avec nostalgie son enfance, sa famille, son pays, mais c'est une nostalgie plus apaisée que dans « Les vrilles de la vigne » paru en 1908.

ce récit est composé de 3 chapitres : Sido, la Capitaine, les Sauvages.

Dans cet extrait, Colette évoque une conversation avec sa mère qui lui raconte un épisode de sa vie qui l'a marquée : la neige en Juillet.

Ce passage montre l'art du dialogue chez Colette qui restitue les paroles de façon très réaliste et permet ainsi de faire revivre sa mère et l'enfant qu'elle était.

Cet extrait montre ainsi la relation mère/fille autant qu'il ne fait le portrait de cette mère atypique et attentive à tout ce qui relève de la nature.

Projet possible : en quoi ce dialogue montre-t-il la relation fusionnelle que l'enfant entretient avec sa mère ? Les mouvements du texte : jusqu'à la ligne 19 : la neige en juillet.

20 à la fin , le début d'une autre anecdote et la rêverie de Colette enfant. Conclusion : ce texte est donc un souvenir précis qui montre le lien fusionnel entre la mère et la fille : l'enfant est porté dans l'univers merveilleux d'une mère qui s'étonne de tout.

L'enfant ne contredit pas sa mère (à la différence du capitaine, son père à qui elle reproche de mettre trop d'adjectifs dans ses poèmes).

Colette montre ici l'enfant rêveuse et débordant d'imagination quand elle est auprès de sa mère.

Elle montre aussi que Sido est un peu rude avec elle . Lecture linéaire Mme Verdurin Introduction : – extrait d' « Un amour de Swann » de Marcel Proust, roman qui fait partie de « A la recherche du temps perdu ».

– Swann dans ce roman est amoureux d'Odette de Crécy qui fréquente le cercle des Verdurin.

C'est à cette occasion que Swann va être invité chez les Verdurin, bourgeois parisiens un peu snobs, férus d'art.

– Dans cet extrait, le narrateur évoque les réunions chez les Verdurin et s'arrête particulièrement sur le portrait de Mme Verdurin qui semble être aux commandes .

– Projet de lecture possible: nous allons nous demander comment à travers le portrait caricatural de la maîtresse de maison, Proust fait aussi la satire des cercles mondains. Conclusion : cette caricature rappelle la comédie sociale montrée par La bruyère et la remarque sur les « sociétés » ( chapitre « De la ville » remarque 4 : à relire pour montrer les parallèles) Lecture linéaire Théodecte pistes Introduction : – présenter rapidement l'oeuvre : auteur, titre, projet, siècle.

Préciser que c'est l'oeuvre d'un moraliste et expliquer en 2 mots ce que cela signifie.

– situer les deux remarques : quel livre ? Quel est le propos de ce livre ? – Préciser que ces 2 remarques se suivent mais relèvent de 2 éditions différentes ( IV etV).

– Présenter rapidement remarque 1 : contenu et forme : analyse d'un type de caractère : l'homme qui se prend au sérieux, a une haute opinion de lui-même.

Effet produit sur celui qui doit le supporter, l'auteur s'adresse à ce lecteur qui serait confronté à ce genre d'individu .

– Remarque 2 : portrait de Théodecte : personnage imbu de sa personne, qui se fait remarquer et se comporte de façon grossière avec ceux qui le fréquentent.

– Projet de lecture : comment ces 2 remarques différentes par leur forme se complètent pour brosser le portrait satirique de personnages imbus d'eux-mêmes ? Conclusion : rappeler comment ces 2 remarques se complètent.

Faire un lien avec Giton Conclusion : cette caricature rappelle la comédie sociale montrée par La bruyère et la remarque sur les « sociétés » ( chapitre « De la ville » remarque 4 : à relire pour montrer les parallèles) lecture linéaire fin de « Zone », à partir du vers 121 Introduction : 1er poème du recueil « Alcools » mais le dernier à avoir été écrit (1913).

Poème très long en vers libres.

Regroupements en strophes de longueur inégale mais aussi monostiches ( strophe avec un seul vers).

Dès le début , le ton est donné : rompre avec le passé et se tourner vers un monde nouveau : « tu es las de ce monde ancien ».

La présence de la tour Eiffel inscrit le monde moderne dans le poème.

Puis le poème raconte la déambulation du poète dans Paris la nuit.

En observant la ville, il fait aussi le bilan de sa vie.

Dans cette fin de poème il se retrouve dans des lieux différents, certains sont malfamés ( d'où le titre) et il s'interroge sur sa vie en observant les gens autour de lui.

On peut donc se demander comment le spectacle de la ville s'assimile aux états d'âme du poète ou Quel regard le poète porte sur la ville en cette fin de nuit, ou En quoi cette fin de poème révèle-t-elle la modernité du poète ? Ou quel message cette fin de poème porte-t-elle ? conclusion : dans cette fin de poème, on peut voir les thèmes qui vont parcourir le recueil, la modernité.... »

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