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Correspondances

Publié le 30/03/2013

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« Correspondances « de Charles Baudelaire (1821-1867), Les Fleurs du mal, 1867. Ce sonnet, le plus commenté par la critique, en raison de sa densité et de son mystère, est situé au tout début de la première section des Fleurs du mal ; il introduit à la conception baudelairienne des symboles, que le poète seul perçoit et peut décrypter. La Nature est un temple où de vivants piliersLaissent parfois sortir de confuses paroles;L'homme y passe à travers des forêts de symbolesQui l'observent avec des regards familiers.Comme de longs échos qui de loin se confondentDans une ténébreuse et profonde unité,Vaste comme la nuit et comme la clarté,Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.II est des parfums frais comme des chairs d'enfants,Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,- Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,Ayant l'expansion des choses infinies,Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Charles Baudelaire, né à Paris en 1821, perd son père à l'âge de six ans. Après des études secondaires à Lyon puis au lycée Louis le Grand, Baudelaire mène une vie marginale et de bohème dans le Quartier latin. En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d'Afrique et de l'Orient. Il séjourne à l'île Bourbon (La R&eac...

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