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Dans quelle mesure la forme littéraire peut-elle rendre une argumentation plus efficace » ?

Publié le 11/05/2011

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Les écrivains ne se contentent pas de nous parler du monde, ils s'engagent afin de le transformer, de le rendre meilleur. Dans leurs textes, ils peuvent s'engager face à un scandale qui leur semble important, porter un regard vigilant sur le monde et aussi frapper les esprits. Mais comment ces grands écrivains usent de leur tallent pour réussir à écrire des textes forts et efficaces, c'est ainsi que l'on peut se demander « dans quelle mesure la forme littéraire peut-elle rendre une argumentation plus efficace « ? Nous nous proposerons, pour commencer, de parler de l'argumentation directe, défendant une cause de manière explicite, puis de parler de l'argumentation indirecte, qui elle défendra une cause de manière implicite et enfin de parler des dangers et des problèmes de ces types d'argumentions.   

« demande à ce que l'auteur « ouvre les yeux ».(Exemple n°2 : De l'horrible danger de la lecture, Voltaire).

Dans ce texte, le sens est clair, contenir un peuple dansl'ignorance et la stupidité, et la condition d'existence de tout pouvoir intolérant et fanatique, celui-ci interdit donc àses sujets de s'instruire.

Les arguments de voltaire sont de plus en plus absurdes.

Ce texte est fondé sur l'ironie etl'antiphrase et veut faire comprendre le contraire.Une des finalités du conte philosophique est de délivrer un enseignement, un message.

Son succès vient de lafiction qui permet toujours de déjouer les pièges du formalisme et ainsi échapper aux dangers de la censure.Dans un dernier temps, d'autres écrivains défendent implicitement une cause, une thèse, une idée dans des récits.(Exemple n°1 : Les caractères de Jean de la Bruyère).La Bruyère dénonce l'égoïsme de Gnathon.

Ici le personnage n'a pas plus vraiment de traits humains mais plutôtbestiaux.

Le récit peut s'avérer une arme efficace dans l'argumentation.

La réflexion est inscrite à travers unehistoire(Exemple n°2 : Chose vues de Victor Hugo).Victor Hugo fait un témoignage, il est directement dans l'action et décrit ce qu'il voit.

Ildénonce ainsi la misère monstrueuse que subit le peuple en cette année et la différencesocial entre la noblesse et les gens pauvres.Le récit s'avère une arme efficace dans l'argumentation car elle est fondé dans une histoireavec des personnages qui séduira et divertira le lecteur plus facilement.Cependant l'argumentation directe et indirecte peut poser des problèmes et même avoir desdangers. Bien que l'argumentation directe et indirectes soient efficaces mais tous les deux utiliser dedifférentes manières, il y a des « dangers » et problèmes qui existent.Dans un premier temps, nous évoquerons les dangers de l'argumentation directe comme lacensure.(Exemple : Voltaire).

Avant que le livre n'obtienne "la permission et le privilège du roi", lecenseur devait attester que le livre ne contenait rien de contraire à la religion, à l'ordre public ou aux bonnesm½urs.

Beaucoup d'½uvres de Voltaire furent brûlées par l'exécuteur public.

C'est pourquoi Voltaire écrivitanonymement ces ½uvres et lui et d'autres auteurs imprimaient leurs ½uvres à l'étranger.Dans un seconds temps, nous parlerons du problème que peut poser l'utilisation de l'ironie.(Exemple : Montesquieu, De l'esclavage des nègres).

L'ironie n'est pas sans risques, le lecteur peut comprendre aupremier degré un texte rédigé au second et ainsi dire que Montesquieu est un esclavagiste… De plus, l'ironieattaque fortement, Montesquieu présente les nègres très péjorativement et comme des personnes crétines etodieuses.

Montesquieu, veut enfaite montrer la fragilité et le caractère scandaleux.

Enfin, l'ironie s'adresseuniquement à la partie intellectuelle de l'esprit humain, elle fait appel à l'intelligence.Dans un dernier temps, les dangers des contes philosophiques et des fables seront abordés.(Exemple : Candide de Voltaire).Le lecteur peut passer à côté de la dimension argumentative, le lecteur envoûté par l'intrigue peut ne pas voir lemessage que l'auteur cherche à faire passer.

Le lecteur entraîné par l'aspect séduisant du récit ou de la fable nedistingue que la face plaisante, ne comprend qu´au premier degré.

Rousseau critiqua les fables, car pour lui,les enfants sont incapables de comprendre la moralité car elles sont souvent exprimées implicitement.

"Il faut dire lavérité nue aux enfants". En conséquence, il existe deux types d'argumentation, directe et indirecte mais ces types d'argumentation peuventconnaître quelques problèmes.

L'argumentation directe, regroupant l'essai (pamphlet de Césaire), le dialogue d'idée(les femmes savantes) et la correspondance (j'accuse) mais le risque de ce type d'argumentation forte et lacensure, et c'est ainsi que Voltaire du écrire anonymement certaines de ses ½uvres.

L'argumentation indirecte, quiregroupe l'apologue (fables), les contes philosophique (Voltaire) et le récit (La bruyère et Victor Hugo).

La formelittéraire permet donc de défendre une thèse implicitement ou explicitement, mais cependant, le contenue esttoujours plus important que la forme que prends le texte.

Nous pouvons également nous demander laquelle de cesdeux types d'argumentation est la plus efficace.Sujet désiré en échange :la chute résumé. »

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