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Dans quelle mesure les femmes françaises ont-elles contribué à améliorer leur condition au XVIIIe siècle ?

Publié le 02/05/2019

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Dans quelle mesure les femmes françaises ont-elles contribué à améliorer leur condition au XVIIIe siècle ? 

 

Au XVIIIe siècle, la condition de la femme est bien différente de celle d’aujourd’hui. Ainsi on peut lire en 1762, que la femme est « celle qui est mariée ou a été mariée ». Puis, en 1787-1788 elle est considérée comme une « femelle, la femelle de l’homme ». Elle n’est donc pas une personne à part entière mais définie à partir d’une autre, l’homme. Elle dépend de lui et n’est donc jamais autonome. Cette identification de la femme la dépouille de son individualité. En parallèle, le mouvement des Lumières prend place ; de nombreux philosophes prennent position sur les problèmes sociétaux actuels. Aussi, de nombreuses femmes se battent pour avoir une meilleure condition et considération. En effet, elles cherchent à construire un système plus égalitaire et pour se faire elles adopteront des idées nouvelles pour la société. Comment et avec quels moyens les femmes ont-elles cherché à mieux se faire respecter en tant que personnes ? Y sont-elles parvenues ? 

Tout d’abord, certaines femmes du XVIIIe siècle se sont battues pour améliorer leur condition. Cependant, les préjugés restent tenaces quant à leur position dans la société et de ce fait, leur condition ne s’est pas améliorée au siècle des Lumières. Enfin, il faudra attendre bien longtemps pour que les idées de ces femmes du XVIIIe siècle deviennent réalité.

 

 

Certaines femmes ont consacré une partie de leur vie pour améliorer les conditions de leurs semblables. Ces efforts ont porté dans différents domaines, notamment le juridique, scientifique et éducatif.

Au XVIIIe siècle, les droits des hommes et des femmes sont très différents et inégalitaires : le 26 aout 1789 la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclame que «  Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » (article 1). Certaines femmes se sont battues pour l’égalité des deux sexes notamment face à la loi. Ainsi, Olympe de Gouge, durant une bonne partie de sa vie, s’est battue pour cette égalité homme-femme. Elle est considérée comme l'une des pionnières du féminisme français et est souvent prise pour emblème par les mouvements pour la libération des femmes. Cependant, comme elle le déclare, ces droits ne sont fondés et n’intègrent que les hommes. C’est pour cela que le 5 septembre 1791, elle publie la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : c’est le premier document à évoquer l’égalité juridique et légale des femmes par rapport aux hommes. Ainsi, « la femme naît libre et demeure égale en droits à l’homme ». Elle dénonce ainsi les inégalités encore existantes dans la société entre les hommes et les femmes. Olympe de Gouge so...

« ces femmes du XVIIIe siècle deviennent réalité.     Certaines femmes ont consacré une partie de leur vie pour améliorer les conditions de leurs semblables. Ces efforts ont porté dans différents domaines, notamment le juridique, scientifique et éducatif. Au XVIIIe siècle,  les droits des hommes et des femmes sont très différents et inégalitaires : le 26 aout 1789 la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame que  «  Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.

Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. » (article 1).

Certaines femmes se sont battues pour l'égalité des deux sexes notamment face à la loi.

Ainsi, Olympe de Gouge, durant une bonne partie de sa vie, s'est battue pour cette égalité homme-femme.

Elle est considérée comme l'une des pionnières du féminisme français et est souvent prise pour emblème par les mouvements pour la libération des femmes.

Cependant, comme elle le déclare, ces droits ne sont fondés et n'intègrent que les hommes.

C'est pour cela que le 5 septembre 1791, elle publie la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : c'est le premier document à évoquer l'égalité juridique et légale des femmes par rapport aux hommes.

Ainsi, « la femme naît libre et demeure égale en droits à l'homme ».

Elle dénonce ainsi les inégalités encore existantes dans la société entre les hommes et les femmes.  Olympe de Gouge souligne le caractère hypocrite de ce texte révolutionnaire qui ne prend en compte que les hommes.

Elle affirme avant d'être exécutée dans une célèbre déclaration « une femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit avoir également le droit de monter à la tribune ». D'autres femmes se sont démené tout au long de leur vie pour combattre les préjugés à propos de leur sexe et pour que la reconnaissance de leur valeur soit la même que pour les hommes.  Les femmes scientifiques à cette époque sont très rares mais Emilie du Châtelet en est un bon exemple.

En effet, elle s'est efforcée toute sa vie à ne pas être traitée  de femme savante, terme dégradant et péjoratif comme on pouvait le voir dans la pièce de Molière « Les femmes savantes ».

Elle veut être considérée pour ses capacités et connaissances.

Elle s'est ainsi battue pour être la « première. »

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