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Dans une précédente leçon, vous avez raconté et expliqué à vos élèves l’invention de l’imprimerie. Il vous reste à leur dire quels services cette grande invention a rendus et rend encore tous les jours. Faites cette leçon à des élèves de onze à treize ans.

Publié le 18/03/2020

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Mais c’est surtout aujourd’hui que le bon marché des livres, poussé à ses dernières limites, nous permet de nous instruire à peu de frais. Nous trouvons aussi dans les livres des bibliothèques de quoi nous distraire utilement les dimanches et pendant les soirées d’hiver, sans parler des journaux qui apportent chaque jour, à vos parents,les nouvelles du département, les cours des denrées vendues au marché de la ville, et le récit des événements qui peuvent intéresser tous les Français.

« et enfin, des peaux de martre.

Ces prix élevés se sou­ tinrent beaucoup plus tard, et on raconte qu'un Ita­ lien, au quinzième siècle, vendit une métairie pour acheter un ouvrage qui était en la possession d'un écri­ vain appelé le Pogge.

Vous pensez bien que, à des prix pareils, les biblio­ thèques les plus riches renfermaient très peu d'ouvra­ ges.

Ainsi le roi Charles V, qui a commencé notre biblio­ thèque nationale dont les volumes aujourd'hui occu­ pent cinquante kilomètres de rayons, possédait seule­ m,.nt nnnf cent vingt volumes.A quoi donc tenaient cette rareté et cette cherté des livres? Vous le devinez, puisque nous avons vu qu'avant l'inventi on de l'impri­ merie les livres étaient manuscrits, c'est-à-d ire qu'ils étaient écrits à la main par des copistes, les un s très ha­ biles, d'autres assez ignorants.

Il fallait cependant se contenter des exemplaires qu'on pouvait ·se procurer.

Vous comprenez à merveille que les gens peu aisés ne pouvaient penser à acheter des livres; aussi n'en ren­ contrait-on que dan s les monastères, au château du seigneur ou chez quelque riche bourgeois.

Commentles hommes du peuple auraient-ils pu s'instruire, à ces épo­ ques reculées? Bien difficilem ent, mes enfants.

La plu­ part restaient ignorants; les riches seuls ou ceux que les moines instruisaient par charité pouvaient étudier, Ce fut donc un événement heur eux que l'inve ntion de l'imprimerie; elle permit de multiplier, presque à l'in, fini, les exemplaires d'un ouvrage, en moins de temp1 qu'il n'en fallait à un copiste pour en écri re quelques­ uns à la main.

Désormais l'inst .ruclion se répandit plu1 facil ement.

Les pauvres, moyennantquelque s sacrifices, purent se procurer des livres et étudier; ils se rendirent mieux compte de leurs devoirs et aussi de leurs droits; i l. »

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