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«  De la musique avant toute chose Et pour cela préfère l'Impair Plus vague et plus solide dans l'air Sans rien en lui qui pèse ou qui pose » (Verlaine)

Publié le 06/10/2011

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verlaine

Le deuxième quatrain parle du ciel de cuivre sans lueur du soleil car cela peut-être la couleur donnée par l'incendie. On ne peut distinguer l'aube du crépuscule = « voir vivre et mourir la lune «  De même dans le troisième quatrain, Verlaine parle de couleurs qui pourraient rappeler le feu.  «  gris les chênes « font penser aux cendres qui nourriront la terre de forêts prochaines.  Les animaux semblent désemparés par les effluves de l'incendie.   

verlaine

« froide et blanche, ce sont deux matières totalement contraires, à part par leur consistance que Verlaine choisit demêler.

La présence du feu expliquerait le reflet des flammes sur la neige qui lui donne une ressemblance avec lesable. Le deuxième quatrain parle du ciel de cuivre sans lueur du soleil car cela peut-être la couleur donnée par l'incendie.On ne peut distinguer l'aube du crépuscule = « voir vivre et mourir la lune »De même dans le troisième quatrain, Verlaine parle de couleurs qui pourraient rappeler le feu.« gris les chênes » font penser aux cendres qui nourriront la terre de forêts prochaines.Les animaux semblent désemparés par les effluves de l'incendie. La seconde interprétation que Verlaine permet de donner au poème et qui me semble plus proche de la sensationqu'il veut faire passer est que ce poème représente la description de l'hiver assassin du temps joyeux.

L'hiver commereprésentation même du temps qui passe et qui détruit tout sur son passage sans donner l'espoir d'un renouveau.

Lerenouveau qui arrive pourtant avec l'arrivée du Printemps qui prend le dessus sur le néant. Ce poème est constitué de rimes féminines uniquement, ce qui peut aussi signifier que dans le néant décrit parl'hiver, une présence féminine a tout détruit et vit encore à travers l'hiver et le néant du poème.

C'est une sorte delyrisme caché qui rappelle la souffrance du poète.D'ailleurs, le titre « ariettes oubliées » nous amènent à penser que cet oubli n'est pas seulement celui d'un air oublié,mais aussi celui du poète par l'être aimé, du temps passé avec l'être aimé. Ce sentiment d'interminable ennui ramène à un paysage que l'hiver même ennuie.

La neige recouvre de son blancglacial la plaine.

La comparaison avec le sable et ce qui le constitue accentue l'effet de nostalgie. Le deuxième quatrain met en avant le son « c ».

On se heurte à cette consonne, comme au son « r », très utiliséaussi.Il n'y a pas de distinction entre le crépuscule et l'aube, on ne sait pas si le jour se lève ou se couche, pas de soleil,juste le ciel est coloré, d'une couleur pas tout à fait chaude puisqu'on parle de cuivre.Verlaine joue beaucoup sur les couleurs pour faire peindre ses paysages poétiques.

Le poème « Marine » dans lespoèmes saturniens en est un très bon exemple.Ce poème des ariettes oubliées semble presque une description d'un tableau impressionniste, avec ce mélange descouleurs, cet impression de non-fini qui ne sait pas voir si la lune vit ou meurt.Verlaine passe donc la frontière de la poésie pour nous décrire par les mots un tableau. Les chênes gris décrits représentent les arbres morts pendant l'hiver.En annonçant les forêts prochaines, on a la 1ère lueur d'espoir que quelque chose va naître de ce néant qui semblaitsi hostile à tout renouveau. La présence d'êtres vivants, les animaux, bien que faibles semblent survivre dans cet univers peu accueillant mêmesi leur nomination ici est davantage mise en avant pour montrer que l'hiver, donc le temps qui passe détruit tout. Verlaine nous montre donc que sa poésie n'est plus seulement de la poésie mais une poésie complète par samusicalité, son expressivité et représentation.. »

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