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De la musique avant toute chose Verlaine

Publié le 02/03/2020

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verlaine

«De la musique encore et toujours!

Que ton vers soit la chose envolée

Qu’on sent qui fuit d’une âme en allée Vers d’autres deux à d'autres amours.

Que ton vers soit la bonne aventure Eparse au vent crispé du matin Qui va fleurant la menthe et le thym... Et tout le reste est littérature. »

C’est une autre forme de musique que visait en fait Verlaine et vers laquelle se doit de tendre le texte poétique : la musique de la langue.

verlaine

« C'est sur ce .même appel à la musique que s'achève le poèm .e; «De la musique encore et toujour s! Que ton vers soit la chose envolée Qu'on sen t qui fuit d'une âme en allée Vers ·d'autres deux à d'autres amours .

Que ton vers soit la bonne aventure Eparse au .vent crispé du matin · Qui va fleurant la menthe et le thym ...

Et ~ut le reste est littérature. » ~ Toute la poésie de la fin du XIX e siècle fut fascinée par la musiqu e, a"rt tout à la fois modèle et rival et en lequel Mallâriné ; dans «Richard .

Wagn er, rêverie d'un poète françai s», découvrait un « sii:igijlie r défi».

C'est · cc défi que l'œuvre de Verlaine s'es t atta ché à relever en fai sant naître, pa r les procédés du rythme, du vers et de la rime , une musicalité inédite dont ' une large partie de la poési e moderne, sans doute, procède.

«Les routes de Musique et de Poésie se croisent», faisait remarquer Paul Valéry (1871-1946) dans «Rh umbs» (Tel Quel Il, 1943 ).

A .la fascination des poètes pour la musique a répondu la fascination des mu sicie ns pour la poé sie.

De grands compositeurs comme Debussy (1862- 1918), Britten (1913-1976) , des chanteurs comme Léo Ferr~ ont tenté de faire passer, ou d'évoquer , la .rhélo­ die propre des textes de Verla ine,· Baudelaire , Mal­ larmé ou Rimbaud dans le mouvem en t ge leurs œu- · vres.

Lecture nouvelle, accomplissement ·ou héré~ie? Le s avis divergent et nombreux sont les poètes qoi comme Hugo considèrent la mise en musique de J~urs textes comme une véritable trahison.

Le poème se suf­ fit à_ lui -mêql e et le rythme de la mu sique se superpo ­ sant au rythme du vers quelq uefois a tendaoée à se substituer à lui dims l'oreille de l'a udit eur.. »

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