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Déracinement

Publié le 24/02/2024

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« INTRODUCTION La société Africaine, en général, est une société » masculin pluriel » (Yacine, Kateb : 19,1999).

Il en est de même particulièrement de la société sénégalaise. L’homme y fait la loi.

Il se sert de parapluie de coutume et de religion pour gérer la société à ses fins.

Ainsi, la femme, marginalisée, devient un instrument, un objet selon les lois des institutions aménagées par l’homme au gré de ses goûts.

Du toit paternel au toit conjugal, la femme est à la merci de la sacrée coutume auxquelles d’autres femmes participent en faveur de l’homme et de ses institutions. Dans cet œuvre l’auteur critique la société sénégalaise et décrit la situation critique que vivent les femmes dans une si longue lettre. I) CRITIQUE DES PRATIQUES SOCIALE Dans son œuvre épistolaire, Mariama Bâ aborde les grands sujets tabous de la société africaine, en particulier sénégalaise. En effet, elle traite avant tout dans ce livre de la condition de la femme et de tout ce qui s’y rattache comme ses droits, et les obligations qu’elle a d’après la société et la tradition envers son mari. Ramatoulaye y évoque aussi, à regret, le manque d’ouverture de la société sénégalaise.

En effet, celle-ci dénonce tout au long de ses lettres une société régie par un système de castes qui se veut discriminant, méprisable et injuste. Aissatou en a d’ailleurs fait les frais.

Issue d’une famille ouvrière et mariée à Mawdo Bâ, médecin... Ainsi elle évoque tout d’abord la multitude de rôles que la femme doit tenir dans son foyer, la femme est le noyau du foyer.

Elle se dévoue corps et âme pour son époux et pour ses enfants.

En effet, celle-ci sert uniquement pour enfanter, nourrir son mari et ses enfants, et selon le statu social du couple pour exécuter ou faire exécuter les tâches domestiques.

La réussite de la famille est seulement attribuée au mari car il n’y a que lui qui travail. Mariama Bâ aborde aussi le sujet de la remise en cause du fonctionnement familial traditionnel par la jeunesse actuelle, ceci étant bien illustré dans son œuvre par la grossesse hors mariage de Daba et de son désir d’épouser Iba le jeune père de l’enfant, qu’elle aime même s’il n’est qu’étudiant et qu’il n’a pas d’argent.

L’auteur veut démontrer que c’est à la nouvelle génération de se battre pour détruire les traditions. Ce dernier sujet en entraîne un autre, celui de la sexualité.

En effet, suite à la découverte de la grossesse de sa première fille, la narratrice va aussitôt prévenir ses trois plus jeunes autres filles des précautions à prendre au sujet de la sexualité. Mariama Bâ nous parle aussi de la mort, ou plutôt des rituels qui entourent la mort.

En effet une femme veuve doit selon la tradition tenir quarante jours de deuil consécutifs pendant lesquels différentes cérémonies se déroulent. Il est fait au défunt une toilette mortuaire.

Un mort musulman ne peut être habillé que de percale blanche.

Il est recouvert ensuite d’un pagne. Les différentes toilettes des épouses du défunt sont achetées par les sœurs de celui-ci.

Les coépouses s’installent chez la première épouse pendant toute la durée du deuil, ce qui ne ravie pas souvent cette dernière. L’auteur nous apprend aussi que seuls les hommes ont le droit d’accompagner le défunt à sa dernière demeure.

Ensuite, le troisième, huitième et quarantième jour de deuil sont faits pour que tous les gens qui le désirent puissent venir participer aux repas organisés par la famille.

Le troisième jour, les gens qui sont là doivent donner des billets de banque aux membres de la famille du défunt.

Le lendemain il y a la cérémonie du Mirasse, où on dévoile les secrets les plus intimes du défunt. Ainsi pendant quarante jours, les veuves sont contraintes de voir défiler tous ceux qui ont connu leur mari. II) SITUATION CRITIQUE DES.... »

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