Devoir de Philosophie

Dictionnaire de poétique

Publié le 03/02/2013

Extrait du document

Bardadrac - Dictionnaire de poétique « Au centre de la poésie, un contradicteur t'attend. Lutte loyalement contre lui. «  René Char, Recherche de la base et du sommet Ambigüité : source de richesse du texte poétique en ce qu'il est ouvert et peut correspondre à plusieurs interprétations. 1. Ambigüité phonique : jeu sur l'homophonie pour faire exister le texte sur plusieurs plans à la fois, démultipliant le sens. 2. Ambigüité lexicale : jeu sur une identité totale entre deux signes aux significations différentes (syllepse de sens) ou lapsus et association implicite/suggérée de deux signes par lapsus ou paronomase. 3. Ambigüité grammaticale : la phrase se lit dans plusieurs sens grammaticaux, est favorisée par l'absence de ponctuation, la collision-collusion créée suggérant une double lecture par la disposition typographique puis par la reconstitution imaginaire de la ponctuation. Choix de lecture qui ont affaire à l'ambigüité... Amphibologie : polysémie de la lecture = l'amphibologie est de l'ordre des ambigüités. Parfois perçue comme une faute de construction, elle repose sur une impossibilité de déterminer le sens, en raison d'un brouillage morpho-syntaxique : la construction de la phrase peut laisser apparaître deux interprétations différentes et concurrentes.cf libre usage de la ponctuation, de l'ambigüité syntaxique à l'ambigüité sémantique = indécidabilité du poème. Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne Apollinaire, Le pont Mirabeau Anagramme : un mot obtenu à partir des lettres d'un autre mot. Lien de parenté entre signifiants différents qui fait exister « les mots sous les mots « ou rapproche des signifiés différents. Aphérèse : action de prendre en mettant à l'écart, étymologiquement... Suppression d'un phonème ou d'une syllabe en début de mot, souvent marquée par une apostrophe. « A 'xiste pas « Jean Tardieu, La Môme Néant Antépiphore : ou strophe encadrée par un même vers. « usage heureux de répétition du même vers ou de plusieurs vers, retours obstinés de phrases qui simulent les obsessions de la mélancolie ou de l'idée fixe. « Apodose : inflexion descendante Protase : inflexion montante de la courbe mélodique de la phrase Blanc typographique : mise en page de la poésie, silence indispensable qui conditionne le poème et la respiration. 1. Poésie moderne : pas obligatoirement de régularité et d'expression poétique mesurée, mais reste un silence alentour. 2. Blanchissement : espace « blanchi « dans un vers qui isole et crée spatialement un écart (sémantique, temporel ?) résonnant. Calembour : Jeu de mots sur l'homophonie qui rapproche des signifiants semblables correspondant à des signifiés différents. Connaitre un homme roux et sot, mais pas un Rousseau. "Jeu de mots fondé sur des mots ...

« Antépiphore   :   ou   strophe   encadr ée   par   un   m ême   vers.

  «   usage   heureux de r épétition du m ême vers ou de plusieurs vers, retours   obstin és de phrases qui simulent les obsessions de la m élancolie   ou de l’id ée fixe.

  »  Apodose   : inflexion descendante  Protase   : inflexion montante de la courbe m élodique de la phrase   Blanc        typographique      :   mise   en   page   de   la   po ésie,   silence   indispensable   qui   conditionne   le   po ème   et   la   respiration.

  1.

  Po ésie   moderne   :   pas   obligatoirement   de   r égularit é  et   d’expression po étique mesur ée, mais reste un silence alentour. 2.

  Blanchissement   :   espace   «   blanchi   »   dans   un   vers   qui   isole   et   cr ée spatialement un  écart (s émantique, temporel   ?) r ésonnant.  Calembour   :   Jeu   de   mots   sur   l'homophonie   qui   rapproche   des   signifiants   semblables   correspondant   à  des   signifi és   diff érents.

  Connaitre un homme roux et sot, mais pas un Rousseau.  "Jeu de   mots fond é sur des mots se ressemblant par le son, diff érents par   le sens." .  Catachr èse   : un mot est employ ée par m étaphore, m étonymie ou   synecdoque dans un sens fig é pour d ésigner une chose qu’aucun   terme  litt éral   ne  d ésigne   dans   la  langue   :   une   feuille   de  papier,   les ailes d’un moulin, ferrer un cheval. Cf r éactivation d’un  tour   fig é .  C ésure enjambante   : c ésure qui fait d éborder une partie du mot   sur le vers suivant.  C ésure sur proclitique :  De rage, sanglots   de/tout enfer renversant Rimbaud, «   Qu'est­ce pour nous mon cœur...

  » C ésure   d ébord ée   :   le   e   muet,   post­tonique,   plac é  en   septi ème   position   d ébordant   la   c ésure,   est   r écup éré  par   le   second   h émistiche, ce qui produit "un vers faiblement profil é dans lequel   la   c ésure   ne   ressort   pas   de   mani ère   saillante"   (Murat,   op.

  cit.

  p.63). «   font   les   saules,   d'o ù  sautent   les   oiseaux   sans   brides.

  » «   aux doigts ; foulant l'ombel/le   ; trop fi ère pour elle   » «   Ah ! la poudre des sau/les   qu'une aile secoue !   » Rimbaud, «   M émoire   ». »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles