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dimanche à la piscine de Kigali

Publié le 06/04/2014

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Un dimanche à la piscine de Kigali : Résumé : Bernard Valcourt, cinéaste québécois pour des documentaires, a été envoyé à Kigali, la capitale rwandaise, pour mettre sur pied une station de télévision. Durant son séjour, il résidait dans un hôtel où il fit la connaissance d'une jolie demoiselle, Gentille. Tout d'abord, Gentille est une jeune Hutue, fille d'une mère Tutsis et d'un père Hutu. Seulement, elle a le malheur d'être grande, mince, au teint pâle et au nez fin. Au Rwanda, les gens ayant cette morphologie étaient des Tutsis. Par conséquent, cette femme subit des conséquences pour avoir un corps Tutsi, même en étant une Hutu. Seulement, Gentille n'avait rien fait de mal. C'était bien la situation de plusieurs Rwandais. Aux yeux de Gentille, Bernard se différenciait de tous les hommes, car celui-ci se montrait très respectueux envers celle-ci comparativement aux autres clients qu'il la voyait plutôt comme u...

« v ie de Gen t i l le, p ropose à Gen t i l le de qu i t te r le pays seul, le temps qu’i l f i n isse son to u r nage, cependan t cel le-ci ne veu t pas pa r t i r sans l u i.

I ls d é cid è ren t donc de se ma r ie r pou r obten i r u n v ia pou r re tou r ne r au Canada ensemble.

I l adopta également la fille de son amie.

Cer tes, i l est i mpo r ta n t pou r Gen t i l le, d’obten i r la b é n é d ic t ion de son p è re, i l du t donc se rend re su r ses te r res.

Ce de rn ie r ce mon t ra i t t r è s re t issan t et m é f i a n t pa r rappo r t à leu r v é r i t ab le amour, i l pense que Be r na rd à l a p rem i è re occasion venue, d é la issera i t Gen t i l le.

F i na lemen t, i l obtenue la b é n é d ic t ion de son p è re, en l u i p romet ta n t qu’i l emm è ne ra Gen t i l le le p l us lo i n possib le de ce pays.

Au chemi n du re tour, à l a rad io, u n message d’i n t é r ê t g é n é ra l, leu r annon ç a l’ex te r m i na t ion de tous les t u ts is.

À leu r re tou r à l’h ô te l, c’est le d rame, les casques bleus v iennen t de perd re leu rs me i l leu rs solda ts.

Les cond i t ions i nsuppo r tab les leu r obl igen t donc à qu i t te r le pays pou r de bon.

Su r le chem i n pou r se rend re à l’a é ropo r t, i ls son t b loqu é s pa r u n ba r rage du pays o ù son t empi l é es des cen ta i nes et p l us de corps mo r ts.

Les m i l ic iens crus qu’i l s’agissai t de faux pap ie rs de ma r i age, i l emp ê cha donc cel le-ci de t rave rser pu isqu’el le a tou tes les caract é r is t iques d’une T u ts ie.

E l le f u t enfe r m ée dans u ne cave, et se f i t ag resser à ma i n tes rep r ises, el le se f i t d é fo r me r le v isage ai nsi que couper les seins.

Valcou r t est ma i n tenan t cer ta i n que sa b ien-a im é e est mo r te, et i l cherche donc à reconst i t ue r les de r n ie rs jou rs de sa v ie.

Cependan t, i l se rend v i te comp te qu'el le n'est pas mo r te, ma is su r u ne mo r t i m m i nen te à cause de la v iolence qu i l u i avai t é t é i n f l ig é e les m i l iciens.

Ses am is qu i avaien t su rv é cus, l u i donna u n jou r na l o ù Gen t i l le y avai t é cr i t tou tes les m is è res auxquel les el le avai t fa i te face.

Pu is, u n jou r lo rsque Be r na rd se p romenai t dans les r ues de K iga l i, son a t ten t ion se f i xa su r u ne personne l isan t son jou r na l ressemblan t é t r a ngemen t à Gen t i l le.

É tonn é , ce f u t bien cel le-ci, pa r con t re el le ne vou la i t pas qu’ i l l’app roche, car el le d é si ra i t qu’ i l conse rve u ne bonne i mage de cel le-ci et non cel le qu’el le a p r é sen temen t.

B ref, Gen t i l le supp l ia Valcou r t de con t i n ue r sa v ie et i l ob é i t .

Plus t a rd, Gen t i l le mou r u t d’une pneumon ie.. »

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