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dissertation

Publié le 27/01/2013

Extrait du document

CARACALLA. Les Romains ont adopté une attitude très différente de celle d'Athènes dans leur rapport à la citoyenneté. En effet, alors qu'à Athènes, le droit de cité était concédé à très peu d'hommes, dans l'empire romain, il a été largement répandu, mais toujours uniquement aux hommes libres. La citoyenneté romaine est même devenu le ciment de cet empire gigantesque, qui incluait des peuples très différents par leurs cultures et leurs traditions. Avec César, puis son successeur Auguste (né en 63 avant notre ère, mort en 14 après Jésus-Christ), la République romaine disparaît, et un nouveau régime se met progressivement en place : l'Empire. Dans un premier temps, cependant, Auguste prétend agir dans la continuité de la République et revenir à la situation antérieure. Il refuse donc de donner la citoyenneté romaine à trop de gens afin de maintenir la domination de la ville de Rome et de ses habitants. Ceux-ci craignent en effet d'être submergés par des Orientaux (Grecs, Égyptiens...), qu'ils considèrent comme dépravés, ou par des Gaulois et Germains qu'ils perçoivent comme non-civilisés. De plus, les citoyens pauvres de Rome ont droit à des distributions gratuites de nourriture et ne veulent être pénalisés si la citoyenneté est étendue à des groupes nouveaux. La citoyenneté romaine assure à son détenteur des privilèges vis-à-vis des autres populations de l'empire. Le citoyen romain détient ainsi un statut juridique particulier: il bénéficie de la protection judiciaire de l'empereur, il est dispensé du paiement de certains impôts et peut meme recevoir à l'occasion des cadeaux de l'empereur (argent, céréales). Les romains ont une conception ouverte de la citoyenneté. Ainsi, les étrangers de condition libre peuvent devenir citoyens selon des modalités variées( décision de l'empereur, service militaire o Pour être citoyen romain, il faut être le fils d'un citoyen romain. Deux catégories existent : les patriciens, issus des...

« • Les citoyens ont des droits civils, politiques et militaires plus étendus que les autres. • Des droits civils et judiciaires : ils peuvent se marier légitimement, acheter et vendre sur le territoire romain, faire un testament et signer des actes juridiques ; ils ont le droit de propriété ; ils peuvent porter la toge, le symbole des citoyens romains, et les tria nomina (prénom, nom de famille et surnom) ; ils peuvent aller en justice et être assisté par un tribun de la plèbe pour leur défense et aussi faire appel. • Des droits politiques : ils ont le droit de vote aux comices (assemblées du peuple) ; ils peuvent être élus. • Des droits militaires : ils ont le droit de servir dans les légions romaines et de recevoir une solde. • Ils peuvent aussi avoir accès au « cursus honorum », c'est-à-dire gravir les échelons dans les carrières administratives pour accéder aux plus hautes fonctions de l'État à Rome. 2.

Les citoyens ont aussi des obligations • Les citoyens ont des obligations civiques : même s'ils ne payent plus l'impôt sur la fortune et la propriété ( Tributum ), ils doivent payer un impôt sur les successions ; ils doivent se faire recenser, sinon ils perdent leur citoyenneté.

Les citoyens sont rattachés à une tribu et on connaît ainsi leur fortune et leur rang ; ils doivent défendre l'Empire soit en servant dans les légions romaines soit en les finançant ; ils doivent aussi participer aux cultes publics et en particulier au culte impérial (en l'honneur de l'empereur considéré comme divin).

Cette participation à la religion civique est très importante pour la cohésion sociale de l'Empire. 2.

Romanisation des élites et expansion de la citoyenneté sous l'empereur Claude • Au début du ier siècle, l'Empire compte un million de citoyens romains pour un peu moins de 60 millions d'habitants.

Ce dernier s'est considérablement étendu en un siècle : c'est la grande puissance méditerranéenne de l'époque.

Les Romains doivent fidéliser les élites des provinces conquises pour mieux les administrer. • En 48 après J.-C., l'empereur Claude, originaire de Lyon, accorde le droit de cité (y compris l'accès aux magistratures et au sénat romain) aux notables gaulois.

Une partie de son discours au sénat, gravé sur une plaque de bronze, a été retrouvée à Lyon au xvie siècle : la table claudienne. Ainsi débute l'extension de la citoyenneté romaine aux populations des provinces conquises.

B.

L’extension de la citoyenneté dans l’Empire • En 212, Caracalla accorde la citoyennete a tous les pérégrins (hommes libres de l’Empire).

La seule version du texte dont nous disposons encore aujourd’hui est un manuscrit decouvert en 1901 et conserve a la bibliotheque de l’universite de Giessen en Allemagne.

Or, ce manuscrit est en tres mauvais etat : certaines parties sont illisibles, du fait de taches ou parce que le manuscrit a ete ronge avec le temps.

• Plusieurs raisons semblent avoir pousse l’Empereur a prendre cette decision.

Il aurait d’abord voulu associer davantage d’habitants de l’Empire a l’obligation du culte imperial ( le citoyen prouve sa fidélité à l’empereur = pratiques religieuses exprimant le statut surhumain de l’empereur.

Le. »

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