Dissertation Alcools, Apollinaire
Publié le 25/01/2023
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«
Examen/Concours : Bac Blancs de Fr
Numéro : 3175
« Poète est celui qui rompt avec l’accoutumance » il s’agit de la phrase que déclare
Saint-Josep Perse un poète du XXème siècle.
En effet en 1904 sculpteurs, peintres et
poètes se réunissent au Bateau Lavoir, afin de discuter du renouvellement des
moeurs passé, et ainsi de se détacher de « l’accoutumance ».
Parmis eux se trouvent
des artistes tel que Pablo Picasso, Max Jacobs ou Guillaume Apollinaire qui font
partie de cette avant-garde artistique du début du 20ème siècle qui débutent pendent le
mouvement cubiste.
Guillaume Apollinaire critique d’art et poète, s’inspire de ses
voyages et aventures pour écrire sa poésie, son désir de modernité en rapport avec son
temps, lui donne l’envie de renouveler la poésie et ainsi de se détacher de la tradition.
C’est comme cela que apparait le recueil Alcools parut en 1913, et qui rassemble des
poèmes écrit depuis 1898.
Ce recueil bouleverse le monde de la poésie en changeant
les codes poétiques traditionnels à travers une modernité, mais malgré cette modernité
la tradition détient tout de même une place au coeur du recueil.
Ceci nous amène à
à nous demander : De qu’elle manière Apollinaire harmonise la modernité et la
tradition dans son recueil Alcools ?.
En premier lieu, nous verrons de
qu’elle manière Apollinaire modifie les codes poétiques pour moderniser Alcools.
Puis en second lieu nous verrons comment Apollinaire ne délaisse pas complètement
la tradition poétique mais s’en inspire.
En effet Alcools de Guillaume Apollinaire, à une source de modernité, elle
se remarque immédiatement dans l’absence de ponctuation délibéré dans le recueil,
cette absence est d’une part pour faciliter l’appropriation du recueil au lecteur qui peut
créer son propre rytme de lecture, et d’autre part pour mettre directement le recueil
sous le signe de la modernité.
La volonté d’Apollinaire de modifier les codes
poétiques du passé se retranscrit nottament dans la forme des poèmes du recueil, dès
le premier poème du recueil « Zone » on peut lire dans les premiers vers : « « À la fin
tu es las de ce monde ancien / Bergère Ô Tour Eiffel le troupeau des ponts bèles ce
matin/ Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine ».
Dès le début du
recueil Apollinaire annonce son intention de renouveller la poésie et de se détacher de
la tradition poétique d’atant des poètes grecques et romains.
La forme nouvelle de la
poèsie d’Apollinaire se retrouve dans de nombreux poèmes tel que « Le Voyage » ou
« Vendémiaire » dans ses poèmes la forme est bouleversé par le poète qui jongle
entre monostiches, distiques, quatrains, vers libres et alexandrins, on remarque aussi
une absence de rîmes.
Toutes ses nouveautés apportés dans la forme des poèmes, ne
respecte pas la forme traditionnel de la poésie.
Apollinaire ne respecte pas aussi les bornes chronologiques du poème, le
poème Zone placé en premier dans le recueil est en réaliter le dernier à avoir été écrit,
la « Section Rhénanes » est quant à elle placé au milieu du poème alors qu’elle
contient de nombreux poèmes écrit en premier.
Ce non respect de la poésie classique
qui se veut être organisée, se montre aussi dans les bornes spatiales.
Il y a un désir de
se détacher de la réalitée pour voyager, ce désir se voit dans le voyage poétique que
l’auteur nous écrit : le paysage Rhénain pour la séction « Rhénanes », la ville de Paris
dans « Le Pont-Mirabeau, l’Angleterre et les États-Unis pour « L’Émigrant de Landor
Road ».
Dans le poème « Zone » on peut lire ceci : « Te voici à Marseille au milieu
de pastèques (...) Te voici à Rome assis sous un néplier Japonais », il y a dans ce vers
une envie de se détacher de thème ou de lieux précis, une envie contraire aux formes
de la poésie traditionnel, pour voyager et faire voyager le lecteur avec sa poésie à
travers les pays et le temps.
La modernité apparait dans la forme mais aussi dans les thèmes abordés, en
effet Apollinaire met en avant la ville et l’industrialisation ce que peu de poète avait
fait auparavant.
« Zone » : « À la fin tu es las de ce monde ancien / Bergère Ô Tour
Eiffel le troupeau des ponts bèles ce matin/ Tu en as assez de vivre dans l’antiquité
grecque et romaine ».
Ici le poète évoque la Tour Eiffel, qui est vivement critiquée et
peu apréciée, elle est un élément nouveau dans la ville de Paris et cette Tour est un
symbole de l’industrialisation et pour Apollinaire de la modernité.
Il fait l’éloge de la
ville dans de nombreux poèmes tel que un « Soir » ou « Zone » : « J’aime la grâce de
cette ville industrielle ».
La ville moderne le fascine et il se réjouit de la nouveauté
apportée par l’industrialisation, lui qui en « assez de vivre dans l’antiquité grecque et
romaine ».
Il s’inspire d’individus qu’il défend ou qu’il admire, qui sont rarement
cités dans les poésies traditionnels, il fait l’éloge de ces individus tel que : les
prostituées dans « Marizibill....
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