dissertation cannibales

« montrent bien plus cruels.

Ils enterrent leurs ennemis et les frappe de « force coups de traits » pour enfin les pendre. Montaigne va parvenir à nous convaincre et à nous persuader.

Il va provoquer du dégout et de l'horreur par le vocabulaire qu'il emploi.

Par ailleurs, il va utiliser des personnages de référence comme les Grecs, Zénon ou encore des allusion à l'histoire ou la médecine.

Il pousse le lecteur à réfléchir en évoquant des arguments de raison.     Deuxièmement, nous allons être plongés dans le thème de la barbarie et du cannibalisme. Nous avons déjà vu précédemment que les Portugais étaient caractérisés par une certaine violence.

Mais ici la sauvages traitent bien leurs prisonniers « avec tous les agréments auxquels ils peuvent penser ».

Leurs qualités guerrières ont mises en avant en affirmant leur courage dans les combats « pour ce qui est des déroutes et de l'effroi, ils ne savent pas ce que c'est ».

Ils se montrent aussi généreux lors du rassemblement « grande assemblée des gens de sa connaissance ».

Le terme « en commun » vient renforcer cette cohésion.

Ils partagent même avec les absents « ils en envoient aussi des morceaux à ceux de leurs amis qui sont absents » Montaigne va insister sur le fait que le cannibalisme est une forme de vengeance envers l'ennemis et non pas un besoin alimentaire « ce n'est pas pour s'en nourrir ».

Cela devient comme un rituel où le peuple se rassemble et se réunit pour partager un moment symbolique collectif.

Nous comprenons ça comme une habitude grâce à la façon dont Montaigne nous décrit la mort et la consommation d'un prisonnier qui semble répétitive.

Il précise que ce cannibalisme était déjà adopté par « nos ancêtres », il cherche donc à banaliser cette pratique.     Enfin, l'extrait se termine sur une critique de la civilisation européenne. Tout d'abord Montaigne va essayer de créer un lien entre civilisation et cruauté.

Cela pourrait presque paraître comme un oxymore à première vue.

Il va différencier deux choses qui n'ont aucun rapport selon lui.

D'un côté. »