dissertation fonctions de la poésie

« d’E ta t de Napoléon en 1851, H ugo s’exi le.

Ces quelques vers témoignen t de l’engagemen t qu’a le poète con t re cet empereu r : « Donc c’est fa i t.

D û t r ug i r de hon te le canon, Te voi là, na i n i m monde, accroup i su r ce nom ! Cette gloi re est ton t rou, ta bauge, ta demeu re ! ».

Le poète engagé v ise donc à révéle r des réa l i tés pa r fois dans l’omb re, convai nc re les hommes d’adhé re r à u ne cause, ou encore défend re des va leu rs.

Dans Les T rag iques d’Ag r i ppa d'Aub igné, le poète à t ravers des poésies sat i r iques dénonce les gue r res de re l ig ion en t re cathol iques et p ro testan ts don t l a F ra nce est v ic t i me.

I l p résen te u ne F ra nce sanglan te et témoigne avec colère des pe rsécu t ions don t ses p roches on t été v ic t i mes.

Le bu t du poète engagée est de fa i re ré f léch i r le lecteur, i l fau t que celu i-ci ai u ne p r ise de conscience du sujet abordé.

Tous ces poèmes von t avoi r u ne v isée d idact ique, i ls von t enseigner u ne valeur, u ne croyance ou encore t ra nsmet t re u n message.

L a poésie est u n p récepte, el le est écr i te pou r démon t re r u ne cer ta i ne u t i l i té.

E l le peu t êt re qua l i f iée de d idact ique pu isque les poètes donnen t u ne leçon, u ne mo ra le à t rave rs leu r vers.

Dans les poésies d idact iques, le jeu su r les sono r i tés et le r y t h me est volon ta i remen t adopté.

Le concret et l’abst ra i t son t souven t l iés, qu’ i l s’agisse du lex ique ou des p rocédés employés.

L a fonct ion de la v isée d idact ique réside aussi dans l a p résence d’un cer ta i n nomb re de t ra i ts sty l is t iques p roém i nen ts qu i pe r met ten t u ne m ise en accen t du message en l u i- même.

Le roman t isme nous a hab i t ués à associer u n iquemen t l’ idée de poésie à l’exp ression des sen t i men ts ou de l’ i mag i na t ion d’un monde peu réa l is te.

Néanmoi ns, la poésie d idact ique démen ts ces i déaux.

Dans Le Rayons et les omb res de V ic to r H ugo, le poème évoque tou tes les fonct ions du poète : i l a pou r rô le d’écla i re r le peup le, de l’ i ns t r u i re et de l’éduquer, à t rave rs u ne mé t r iq ue bien p récise.

Les rayons son t d’ai l leu rs u ne al légor ie de la conna issance.

H ugo considè re le poète comme u n gu ide, et se déf i n i t l u i-même comme u n « rêveu r sacré », nous i r ions même j usqu’à le qua l i f ie r de mage.

I l ci te « I l est l ' homme des u top ies, Les p ieds ic i, les yeux a i l leu rs ».

A l’ i mage de Baudela i re ou Ri mbaud, le poète peu t avoi r u n sta t u t pa r t icu l ie r ma is aussi p r i v i légié, pouvan t condu i re ces poètes à se sen t i r i ncomp r is.

Chez des poètes comme Ver la i ne, l’écr i t u re poét ique re t ra nsc r i t en pa r t i leu rs décept ions, leu rs opposi t ions et leu rs révol tes personnel les.

Les F leu rs du ma l de Baudela i re, i ns t r u i t le lecteu r à t ravers d ive rs 2. »