Devoir de Philosophie

dissertation le torrent

Publié le 21/05/2013

Extrait du document

Roxane Macret Dissertation Au XXe siècle, la littérature québécoise a été marquée par plusieurs auteurs, notamment par la romancière, poétesse, dramaturge et scénariste, Anne Hébert. En 1942, elle publia son premier recueil de poèmes, Les songes en équilibre, puis c'est huit ans plus tard, qu'elle publia le recueil de nouvelles, composé de sept textes, Le Torrent, qui traite du côté misérable des québécois. Ces nouvelles sont en quelque sorte le reflet d'une société dominée par les préjugés. Ce travail a donc pour but de montrer que le « Le Torrent «, nouvelle qui porte le même nom que le recueil, est une allégorie de la société québécoise des années 30. Cette nouvelle raconte l'histoire de François, un enfant hors mariage, qui comme sa mère en a décidé, se doit de racheter aux yeux des autres cette faute, à l'époque impardonnable, en devenant prêtre. Cette démonstration est particulièrement illustrée par les thèmes de la religion, de la famille et de la terre. Dans « Le Torrent « la puissance religieuse est ressentie comme punitive. Claudine tomba enceinte hors mariage, c'est ce qui expliqua que l'église n'approuva point la chose et qu'elle quitta le village car l'enfant qu'elle portait était considéré comme la représentation du mal. C'était donc à François, l'enfant issu de cette faute, de redorer réputation à sa mère en devenant prête. Par la transgression de naître que François avait commis et comme la volonté de sa mère en était ainsi, il se devait de recevoir une éducation axée sur la religion à tous les jours afin de devenir prêtre. Une fois les leçons terminées, un silence total envahissait à nouveau sa mère mais lui : « baissais les yeux, soulagé de n'avoir plus à suivre le fonctionnement des puissantes mâchoires et des lèvres...

« mots de « châtiment », « justice de Dieu », « damnation », « enfer », « discipline », « péché originel», et surtout cette phrase précise qui revenait comme un leitmotiv : – Il faut se dompter jusqu’aux os.

» (p.

8) Cette énumération met l’emphase sur la religion qui était très importante à cette époque.

Par conséquent, François se devait la respecter, sans quoi il serait puni.

Lorsqu'il décida enfin d'annoncer à sa mère qu'il renonçait au collège, que jamais il n'irait au séminaire, celle-ci le frappa à la tête à plusieurs reprises avec un trousseau de clefs : « Quand je rouvris les yeux, je me trouvais seul, étendu sur le plancher.

Je ressentais une douleur violente à la tête.

J’étais devenu sourd.

» (p.20) La religion est également ressentie comme contrôleuse de destin.

François adopte vis-à-vis la religion une attitude qui ruine tout espoir de changement puisqu'il voit tout ce qu'a voulu et fait Dieu comme inévitable et inéluctable : « Je suis lié à une damnée.

[...] Non ! Non, je ne suis responsable de rien ! Je ne suis pas libre ! Puisque je vous répète que je ne suis pas libre ! Que je n'ai jamais été libre ! » (p 38-39) Il s’abandonne alors à penser que Dieu contrôle sa vie.

Il croit, ainsi, que cet être supérieur a fait de lui un enfant du mal : « L’univers saura que le mal m’a choisi dès le premier souffle de mon existence.

» (p.43) En somme, cette représentation de la société québécoise des années 30 est prônée par la religion.

Celle-ci a fait en sorte que dès sa naissance, François était un enfant condamné à être dévoué à devenir prête pour redorer réputation à sa mère.

Lorsqu’il lui tenu tête, celui-ci fut puni par sa mère qui le frappa aussitôt.

La religion a contrôlé sa vie depuis son enfance et François n’a jamais réussi à devenir libre.

La force de la mère est énormément illustrée dans cette nouvelle.

François ne connaît d’ailleurs pas son père.

Nonobstant son caractère monstrueux, on s'étonne du courage surhumain et de l’ardeur au travail de cette femme : « Levée avec le soleil, elle s'adonne aux. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles