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Divertir ou avertir

Publié le 25/11/2012

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Grands problèmes de la vie : mort ; ennui Rôle des écrivains : ce qu'ils doivent faire Avertir leurs semblables : prévenir des problèmes ; instruire, problèmes => rappelés Divertir : amuser, les problèmes => oubliés Bien : Ce qui est avantageux ou utile à une fin donnée. Ce qui possède une valeur morale, ce qui est juste, honnête, louable. En littérature, les oeuvres peuvent avoir 2buts différents, le divertissement ou l'avertissement du lecteur. Les termes « avertir « et « divertir « sont de sens contradictoire. La première expression a pour visée d'enseigner, éveiller l'esprit du lecteur, le mettre en garde, lui rappeler la condition humaine. L'essentiel y est écrit explicitement, sans recours à la fiction pour amener à une leçon morale (en effet « ad vertere « en latin signifie tourner vers). Alors que la seconde amuse, elle se présente comme une échappatoire à l'ennui, au quotidien. C'est le moyen pour oublier l'impuissance de l'Homme (en étymologie « diverto « désigne détourner). L'écrivain doit-il plutôt détourner le lecteur des grands problèmes de la vie en le divertissant ou au contraire l'en avertir. Dès lors nous analyserons ces 2choix littéraires indépendamment. I] Rôle d'avertissement a)importance de savoir ce qui va nous arriver pour se prépare...

« de ce régime et sait donc que ce n’est pas la meilleure solution. Mais paradoxalement le lecteur peut avoir peur de   ces avertissements, et devrait plut ôt être amus é. Une vie mieux II] R ôle divertissant a) évasion   ;  échappatoire de penser   ; Le liseur n’a pas forcément besoin d’être toujours avertit des différents problèmes qu’il peut rencontrer.

Michel de Montaigne, dans son œuvre Essais, écrit en 1588, (livre III, chapitre XII) annonce qu’il vaut mieux s’amuser durant sa vie « si nous avons su vivre constamment et tranquillement » que de se préparer à la mort « c’est injustice de nous apprendre la mort ».

Donc vaut mieux profiter de la vie et se divertir.

Jean de La Fontaine reprend cette idée dans sa fable Le Cochon la Chèvre et le Mouton (Livre VIII - Fable 12) où la morale nous annonce que « La plainte ni la peur ne changent le destin Et le moins prévoyant est toujours le plus sage.

» Ainsi même si nous connaissons notre destin, nous ne pouvons rien y changer et cela peut être beaucoup plus torturant lorsqu’on nous le rappelle.

Donc l’auteur devrait plutôt divertir son lecteur, surtout qu’il peut se reconnaître à travers les différents personnages.

b) comprend mieux la morale   ; personnage  L’histoire, même en divertissant, peut emmener le lecteur à réfléchir sur soi-même.

C’est le cas dès le plus jeune âge quand on raconte des histoires avec des «méchants » et des « gentils » aux enfants.

Ces contes non seulement amusent les enfants, mais changent certains comportements.

Comme par exemple Les Aventures de Pinocchio ou le mensonge ne cause que des ennuis au personnage.

De même lorsqu’on lit ou bien-sûr voit une comédie, l’Homme est amené à rire à plusieurs reprises.

Comme par exemple l’Avare de Molière (représentée pour la première fois en 1668), ou nous sommes entraînés à se moquer de l’avarice du personnage principal « Harpagon ».

Comme les sujets traités sont des réalités de la vie quotidienne certaines personnes peuvent se reconnaitre dans différents personnages et se poser des questions sur leur défauts notamment la cupidité.

De plus, nous somme généralement plus attirés par une histoire que par seulement une morale. c) envie de lire L’apport d’une histoire incite le lecteur à lire.

En effet, si on écrit seulement la morale qui a pour but d’avertir le lecteur, l’écrit peut s’avérer ennuyant.

Donc le divertissement est nécessaire pour intéresser le lecteur.

C’est ce que nous explique Jean de La Fontaine dans Le pouvoir des Fables (1678) ou « l’orateur » réussit à attirer l’intention sur lui seulement lorsqu’il raconte une histoire.

La morale de la fable « Le monde est vieux, […] Il le faut amuser encor comme un enfant », nous explique bien que l’Homme veut toujours s’amuser quelques soit l’âge.

Même dans les textes de la Bible, les paraboles qui étaient des récits imagés permettaient de transmettre et faire comprendre le « message » spirituel au peuple.

Ainsi le lecteur peut-être mieux préparé aux grands problèmes de la vie en étant divertit par des histoires.. »

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