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Doit-on rapprocher ou opposer le beau naturel et le beau artistique ?

Publié le 30/06/2015

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Si paradoxal que cela puisse paraître, il faut dire qu'il n'y a pas de beau naturel.

L'expérience du beau arrive à travers une longue éla­boration, et la subjectivité humaine, devenant dominante, construit le beau à travers une culture et une civilisation.

Parallèlement, se transforment et s'enrichissent les notions d'agréable ou de désagréable à mesure que le plaisir ou le déplaisir que l'on éprouve se complique. On peut dire que le beau n'est pas dans les choses, les êtres ou les situa­tions, mais qu'il « s'intègre à la vision de ceux-ci, lorsque les comportements esthétiques sont devenus conscients ). Ainsi peut-on se rendre compte de ce que Kant appelle « le deuxième moment du jugement du goût «, c'est-à-dire l'agréable, qui n'est rien d'autre que ce qui plaît à quelqu'un en particulier, au beau qui « exige un passage plus ou moins à l'universel, à une universalité de suffrage, plus ou moins à une idée commune ayant valeur d'idée objective, puisque représentant une subjectivité universelle, une subjectivité nécessaire «.

Le beau perçu dans les oeuvres du passé sert d'éduca­teur et enrichit notre sentiment de la beauté au point que cette dernière est, par l'activité créatrice, non pas à répéter telle quelle, mais à recommencer, à réinventer.

Dans la création artistique, c'est « l'homme tout entier qui se réinvente et qui se mesure à lui-même dans la con­templation et la jouissance devant les oeuvres d'art «. Il existe donc un comportement esthétique conscient et l'expé­rience esthétique a un caractère privilégié.

 

III.   — DU BEAU ARTISTIQUE AU BEAU NATUREL

« Ill.- LE BEAU ET LA CR!aATION ARTISTIQUE.

Si paradoxal que cela puisse paraître, il faut dire qu'il n'y a pas de beau naturel.

L'expérience du beau arrive à travers une longue éla­ boration, et la subjectivité humaine, devenant dominante, construit le beau à travers une culture et une civilisation.

Parallèlement, se transforment et s'enrichissent les notions d'agréable ou de désagréable à mesure que le plaisir ou le déplaisir que l'on éprouve se complique.

On peut dire que le beau n'est pas dans les choses, les êtres ou les situa­ tions, mais qu'il < s'intègre à la vision de ceux-ci, lorsque les comportements esthétiques sont devenus conscients :..

Ainsi peut-on se rendre compte de ce que Kant appelle « le deuxième moment du jugement du goût :., c'est-à-dire l'agréable, qui n'est rien d'autre que ce qui plaît à quelqu'un en particulier, au beau qui « exige un passage plus ou moins à l'universel, à une universalité de suffrage, plus ou moins à une idée commune ayant valeur d'idée objective, puisque représentant une subjectivité universelle, une subjectivité nécessaire :.

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Le beau perçu dans les œuvres du passé sert d'éduca­ teur et enrichit notre sentiment de la beauté au point que eette dernière est, par l'activité créatrice, non pas à répéter telle quelle, mais à recommencer, à réinventer.

Dans la création artistique, c'est « l'homme tout entier qui se réinvente et qui se mesure à lui-même dans la con­ templation et la jouissance devant les œuvres d'art :.

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Il existe donc un comportement esthétique conscient et l'expé­ rience esthétique a un caractère privilégié.

IV.- DU BEAU ARTISTIQUE AU BEAU NATUREL.

On a souvent caractérisé le beau d'inutile.

Kant dit qu'il est une < finalité sans fin :..

Le beau produit par l'art, ne sert en effet à rien, sinon à donner à l'homme < dans l'ex­ périence même, une conscience de soi, selon les formes d'un divertissement qui ramène l'esprit des nécessités objectives aux nécessités subjectives :.

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