DOM JUAN COMMENTAIRE SCENES 5 ET 6 ACTE 5 !!
Publié le 15/04/2013
Extrait du document


«
baroque.
En effet, les nombreuses didascalies telles que « Le Spectre change de figure et
représente le Temps avec sa faux à la main » (v.7) ou encore « Le Spectre s’envole dans le
temps que Dom Juan le veut frapper » au vers 11, peuvent nous faire penser à des effets
spéciaux.
On remarque également qu’avec la mise en scène, on devine la domination du Ciel
grâce aux termes « change de figure » (v.7) ou « s’envole » au vers 11.
On peut observer une
gradation dans la représentation de Dieu.
En effet, la première manifestation divine est le
spectre.
Il apparaît en femme voilée, ce qui renvoie à la visite de Done Elvire, à l’acte IV,
scène 6.
On pourrait croire qu' Elvire revient.
Puis il change de forme et représente la mort
avec sa faux.
C'est une forme abstraite, plus générale.
A la fin, Dieu est représenté par la
statue du Commandeur.
Il n'y a donc pas de confusion ici avec un être humain, la statue est
plus réelle, on peut la toucher, elle est matériel.
On est sûr que ce n'est pas une hallucination,
de plus, elle parle .
Ensuite, l’ampleur du châtiment et le côté tragique grâce au mécanisme
pyrotechnique, sont soulignés par « tonnerre » et « abîme » au vers 20.
Enfin, la répétition de
l’adjectif qualificatif « grand » dans la didascalie, sous-entend belle et bien une mise en scène
grandiose de type baroque, afin d’accentuer le mélange de nuances et ceci fera l’objet de la
seconde partie de l’analyse.
Tout d’abord, l’obstination et le matérialisme de Dom Juan le rendent incrédule et
provocateur.
Ce dernier refuse de croire au ciel, bien qu’il admette son existence.
Les verbes
« oser » et « éprouver » marquent ici une certaine témérité du personnage.
Ensuite, l’auteur
suggère des désignations péjoratives du Ciel, qui démontre que Dom Juan n’éprouve aucune
crainte : « Spectre, fantôme, ou diable » (v.6) et « si c’est un corps ou un esprit » qui est une
personnification.
Il se veut déterminer comme le souligne le verbe de volonté conjugué à
l’impératif du présent : « veux » (v.6 et 8) ainsi que les différentes exagérations qu’il
déclame : « rien n’est capable de m’imprimer de la terreur » au vers 9, puis « quoi qu’il
arrive » dans les vers suivants.
Le personnage se croit supérieur.
Lorsque Dom Juan donne sa
main à la statue, il est insolent : « La voilà » (v.21) sans aucune ponctuation.
Le personnage
est dans l’incapacité de croire en la réalité, il est dans le refus total : « il ne sera pas dit … que
je sois capable de me repentir » (v.14) mais aussi la répétition de « Non non » (aux vers 10 et
15).
De plus, on peut également remarquer le champ lexical de l’ouïe, demeurant insuffisant :
« Entendez-vous » (v.3) , « voix » (v.4), c’est pourquoi il a recourt à la vue : « je veux voir »
(v.6), « voyez-vous » au vers 8.
Ces champs lexicaux permettent aussi de montrer la réalité de
la situation.
Ensuite, Sganarelle persiste lui dans le comique.
En effet,
ce dernier a une attitude naïve et opposée à celle de son maitre, Dom Juan.
Il prend peur face
à la situation.
Cette idée est soulignée par les énumérations de preuves prononcées par le valet.
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