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DRUON (Maurice)

Publié le 10/03/2019

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DRUON (Maurice), écrivain français (Paris 1918). Il participa en 1940 à la bataille de la Loire, qui lui inspira la Dernière Brigade (1946) et composa, avec son oncle Joseph Kessel, les paroles du Chant des partisans ( 1943). Après un cycle romanesque (la Fin des hommes), évoquant la société française de l'entre-deux-guerres [les Grandes Familles, 1948), il se consacra au roman historique [les Rois maudits, 1955-1977). On lui doit aussi des essais, des récits pour enfants [Tistou les pouces verts, 1957) et des pièces de théâtre [Un voyageur 1954). Il fut un moment ministre des Affaires culturelles (1973-74).

« DRUON Maurice (né en 1918).

Romancier, nouvel­ liste, essayiste, historien.

Né à Paris, étudiant ern sciences politiques, aspirant sorti de l'école de cavalerie de Sau­ mur en 1940, il prend part à la bataille de la Loire.

En 1942, i 1 rejoint les Forces françaises libres à Londres, où, avec son oncle Joseph Kessel, il participe aux émissions « Honneur et Patrie >> de la B.B.C.

Ils écrivent à deux, en 1943, les paroles du Chant des partisans.

Druon devient correspondant de guerre.

En 1946, il publie la Dernière Brigade; il se consacre dès lors à la littérature, sans cesser de s'intéresser à la vie politique (Notions et maxi­ mes sur le pouvoir, 1965; Attention la France, 1981; Réformer la démocratie, 1982).

En 1966, il entre à l' Aca­ démie française dont il deviendra, en 1985, Secrétaire perpétuel.

En 1968, il vilipende la révolte des étudiants dans un essai, l'Avenir en désarroi.

Une éloquence vibrante, imagée (il accuse les artistes subventionnés d'avoir à la main la« sébile » et le« cocktail Molotov »), que ses adversaires jugent emphatique, marque ses inter­ ventions de ministre des Affaires culturelles (1973- 1974), publiées sous le titre la Parole et le Pouvoir (1974).

Tl est député R.P.R.

de Paris de 1978 à 1981.

Toute son œuvre romanesque témoigne du tempéra­ ment «fougueux, ardent, glouton de vie» d'un roman­ cier qui, dans la tradition naturaliste du x1x• siècle, conte dans ses récits et nouvelles (dont une vingtaine ont été regroupés en 1967 sous le titre le Bonheur des uns ...

) les aventures exceptionnelles et exemplaires de personnages façonnés par leur milieu et leur éducation hors du com­ mun.

La guerre et la chasse à courre révèlent les êtres de « classe >> : le Chevalier (1962), le Sonneur de bien-aller (1962), Mon commandant (1967) ...

Le nouveau riche est ridicule, la Parisienne toujours élégante, les « cavistes de Saint-Germain-des-Prés ( ...

)ont une jeunesse mentale qui relève de la pathologie, mais ils se croient vieux comme le monde>> .

Les petites gens échappent à leur vulgarité quand ils se dévouent aux gens bien nés ou se. »

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