Devoir de Philosophie

Ecriture d'invention

Publié le 15/11/2012

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Le 30 Septembre 1939, à 22H30 Cher Journal, Aujourd'hui, après être passée récupérer Meursault, une idée saugrenue me traversa l'esprit comme un coup de fouet. Et soudain, ce fut comme si je n'avais plus aucun contrôle sur mon corps, mes actes et encore moins mes membres. Et ma bouche lança sans que mon esprit y consentisse « Dis, Meursault, tu voudrais qu'on se marie ? « Et voilà, c'était dit. Je ne sais pas ce qui me prit mais ce qui est fait est fait. Je n'ai même pas eu le temps de commencer à regretter que voilà Meursault qui me répondit que cela lui était et que nous pourrions le faire si je le voulais. Ce n'était pas la réponse que j''attendais mais son manque d'enthousiasme ne m'a tout de même pas refroidie. Je savais que si je n'avais pas posé la question, celle-ci m'aurait hantée. Et puis, connaissant Meursault il n'aurait jamais pu faire le premier pas, trop passif pour cela. Autant en avoir le coeur net et poser toutes les questions que j'avais sur le coeur. Je lui demandais alors s'il m'aimait. Encore une réponse peu réjouissante... Il me répondit comme il l'avait déjà f...

« avait pour elles, mais en réalité je ne pus m’empêcher de ressentir un pincement de jalousie.

Pendant un moment, nous n’avions plus parlé.

Je restais quelques instants admirer le paysage environnant, le vent doux me caressant le visage, tout en étant perdue dans mes pensées.

Quand, tout à coup, Meursault me demanda si je voulais que l’on dine ensemble chez Céleste.

J’en mourrais d’envie mais je lui ai répondu que je ne pouvais pas, malheureusement, j’avais à faire.

Sans trop rechigner, il me lança platement un au revoir.

J’étais sur le point de m’en aller quand...

« Une seconde, lui dis-je, tu ne veux pas savoir ce que j’ai à faire ? » Devant son air embêté, son regard gêné et sa moue boudeuse, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire et de m’approcher de lui pour lui tendre un baiser.

Au moins, avec un mari comme lui, je n’aurais pas à renoncer à mon indépendance, c’est déjà ça ! Bon, il se fait tard, je m’en vais de ce pas me coucher.

Au revoir cher journal, à demain !. »

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