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Ecriture d'invention: Crime, juge d'instruction

Publié le 30/04/2011

Extrait du document

 J'étais alors juge d'instruction à Ajaccio, une petite ville blanche, couchée au bord d'un admirable golfe qu'entourent partout de hautes montagnes.  Nous retrouvons là les plus beaux sujets d’assassinat qu'on puisse rêver, les assassinats devenant des massacres. Depuis des années, je ne m’occupais pas des affaires de police, je ne faisais plus ce travail. Pendant ces quelques années j'avais vu des familles tuer leur propre enfant, les jeunes filles qui se faisaient violer et tuer après. Or, j'appris un jour que le commissaire voulait me rencontrer pour me donner une affaire étrange. Je ne pus dire non, j’acceptai sa demande. C’était l’affaire d’un homme âgé de cinquante trois ans qui vivait seul en campagne près d’une forêt dans une demeure où il faisait toujours froid, un endroit obscur et inquiétant. Des légendes se firent autour de lui. On affirma qu'il se cachait après avoir commis un crime épouvantable. On citait même des circonstances particulièrement horribles.

« - C'été ma meilleur ennemi.

C'été un ours que j'ai chassé il y a 15 ans cé sa peau .

Je touchai cette foulure il y avaitdu sang sec dessus mais j'avais l'impression que cet animal affreux vivait encore.

Je dis:- Cet animal devait être très fort. Le Vieux Bouc prononça avec douceur:- oui; mais j'été plus fort que lui.

Jlavé attaché pour ne pas qu'il se sauveJe crus qu'il plaisantait.L'ogre reprit gravement:- il voulé toujours s'en aller.D'un coup d'œil rapide j'interrogeai son visage, me demandant:- Est-ce un fou, ou un mauvais plaisant?Je remarquai cependant que plusieurs armes étaient posées sur les meubles, comme si cet homme eût vécu dans lacrainte constante d'une attaque.Je revins plusieurs fois chez lui.

Puis je n'y allai plus.Dix huit mois s'écoulèrent.

Or, un matin, vers la fin du mois de février, mon domestique me réveilla en m'annonçantque le Vieux Bouc avait été assassiné dans la nuit.Trois heures plus tard, je pénétrais dans la maison de l'ogre avec le commissaire .On ne put jamais trouver lecoupable.En entrant dans le salon de ce vieil homme, j'aperçus du premier coup d'œil le cadavre étendu par terre, au milieu dela pièce.

Le gilet était déchiré, une manche arrachée pendait, il y avait des empreintes énormes sur le sol etj'observais avec attention les marques présentes dans le visage du personnage.

Sa figure d'une couleur sombre etgonflée, effrayante et le cou, percé de cinq trous qu'on aurait dits faits avec des pointes de fer, était couvert desang.Un médecin nous rejoignit.

Il examina longtemps les traces sur le visage de cette homme et prononça ces étrangesparoles:- On dirait qu'il a été dévoré par un animal géant.Un frisson me passa dans le dos, et je jetai les yeux sur le fauteuil, à la place où j'avais vu jadis l'horrible foulure del'ours.

Elle n'y était plus.

Il était libre et n'était plus attaché.Alors je me baissai vers le mort, le regardant bizarrement avec pitié et audace.Tout était en place rien avait changé.

J'habitais quelque temps dans sa demeure en observant le fauteuil et je meposais des questions :-Comment est-ce possible ? Un ours qui a été chassé, qui a été tué ne peux pas revenir…Un jour dans son bureau j'ai trouvé quelques renseignements sur cet homme nommé le Vieux Bouc .Il se ²à hautevoix.Or, Cette nuit, trois mois après le crime, j'eus un affreux cauchemar.

Il me sembla que je voyais cette peau d'ours,cette horrible peau, venir prêt de mois me tuer à mon tour.

Je me réveillai dans la nuit et ne j'arrivais plus à merendormir.

Le lendemain nous enterrions cet homme, il n'avait pas de famille, pas d'ami, personne...

Nous faisions desarticles de journal, des annonces à la radio en racontant la mort mystérieuse du Vieux Bouc.. »

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