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Ecriture d'invention : UTOPIE

Publié le 17/04/2012

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En cette date du 5 mai 1589, je pris la décision de partir loin, de découvrir un nouveau monde. Quelques semaines plus tard, ayant reçu toutes les subventions nécessaires, du roi d’Espagne, Philippe II à mon périple, j’engageai une centaine de marins et trois bateaux. Au petit matin du 24 août 1589, nous partîmes à l’aventure.

 Mon but premier était de découvrir les Indes. Nous entamâmes donc un voyage long et périlleux. Après 5 mois de navigation, je me rendis vite compte que nous étions perdus. Ne voulant point assumer mon erreur, je décidai de faire cap vers l’ouest. Et c’est là que quelques semaines plus tard, nous atteignîmes un rivage qui n’était absolument pas connu de ma carte. Nous descendîmes et nous fûmes accueillis par un peuple qui à première vue paraissait étrange. Après quelques jours restés sur place, les marins qui m’accompagnaient, voulurent repartir après déjà plus de 8 mois de navigation. 

« tous les 5 ans.

Certains peuvent être démis de leurs fonctions et jugés en cas de non impartialité. En vie communautaire, cette tribu est, je pense beaucoup plus avancée que n’importe quelle civilisation occidentale.

Ils ont un aspect visionnaire de cela.

Tout d’abord, il n’y a pas de propriété privée, la Terre appartient à tout le monde.

Cette île est divisée en deux, une zone « pavillonnaire » et une zone pour l’agriculture séparé par un grand fleuve qui est d’ailleurs nécessaire pour l’irrigation des cultures.

La principale céréale cultivée est l’amarante.

Ce n’est pas une graminée mais elle contient une quantité exceptionnelle de protéines dans ses graines. Ils ont donc moins besoin de chasser pour remplir leurs besoins protéiniques. Je vais vous parler de la capitale.

Elle a pour nom Makarios, elle est située au niveau du fleuve, de chaque côté de la rive.

Elle est entourée d’une longue muraille cernant toute la ville, ce qui la protège du vent et des attaques ennemies.

Il y a deux entrées, une au nord et une sud aucune autre possibilité d’y entrer.

Sur les quatre point cardinaux il y a une immense tour pour prévenir l’arriver de quelqu'un.

Jamais je n’ai vu une ville d’un tel éclat, d’une telle clarté.

Elle montre un dynamisme certain.

L’économie y est très précieuse. En marchant, nous pouvons voir toutes les sortes de métiers, de charpentier à tisseur en passant par artisan verrier.

Je ne vous l’ai peut être point dit, mais l’une des spécialités de cette ville est la verrerie.

Ces artisans travaillent d’une manière secrète qui permet au verre de prendre des couleurs jusqu’ici encore jamais observées. Cette île n’ayant pas une grande superficie, elle n’est pas très favorable au développement mais elle est reliée à la terre par un réseau de navigation qui assure le transport entre les deux. Pour la plupart des transports, ils sont effectués à pied et non pas à cheval, car les chevaux sont gardés pour le trait, sur terre et sur mer le bateau.

Leurs journées de travail sont de 7h- 7h30.

Cette durée est assez utile pour fournir le travail nécessaire et suffisant pour leur société.

Le travail est considéré comme un plaisir et non comme une corvée.

Il n’y pas de travail plus noble qu’un autre.

Ils possèdent une seule pause celle du midi. La vie de famille est très spéciale.

Chez eux le mariage n’existe pas, ils peuvent au maximum se mettre en union libre.

Yaksha m’a raconté qu’un jour, alors qu’il y avait plus d’hommes que de femmes, son père étant « uni », a accepté de « prêter » sa femme si elle était d’accord elle aussi.

Je n’approuve point ce genre de méthodes mais, il me dit que les hommes seuls sont malheureux, se morfondent et tombent dans une dépression qui leur fait perdre le goût de la vie.

Donc si pendant cette période, ils ont une femme à leurs côtés, cela leur permet d’être heureux au moins pour un certain temps.

Pour avoir un enfant, il faut être en union car pour l’épanouissement d’un enfant, ils pensent que la présence des parents est primordiale. En ce qui concerne les habitations, chaque maison est attribuée à une famille et se transmet de génération en génération.

Si au bout de quelques années la maison se détériore, n’importe quel Shayak apporte son aide pour rénover cette maison.

Il existe un lien de solidarité très fort.

Il ne laisse jamais quelqu’un dans le besoin, d’ailleurs une de leurs devises est l’entraide. Ce qui m’a aussi beaucoup surpris est leur notion d’hospitalité.

Pour des voyageurs, qui passent éventuellement par là, il existe un petit village nommé Optatus qui accueille toutes ces personnes de passage dans cette région.

Ils leur offrent donc une maison pour qu’ils puissent y rester quelques temps.

La durée maximum de leur séjour est d’une semaine, car les Shayak les considèreraient comme des profiteurs et par conséquent ils devront partir .

Il y a environ une cinquantaine de maison mise à disposition.

La première semaine où je suis arrivé, j’ai été logé dans une de ses maisons, je m’y suis plutôt assez plu.

Après, Yaksha m’a proposé de m’installer chez lui. Après ces quelques mois passés sur cette île à étudier et à m’émerveiller devant ce peuple visionnaire, je décidai de revenir.

Jamais je ne pensais avoir la chance de connaître un monde si idéal.

Tout y est fait pour l’émulation de la population et le bonheur.

Chaque personne est. »

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