Effet de nuit - Commentaire
Publié le 04/06/2013
Extrait du document
«
L’exécution se déroule en publ ic pour hum i l ie r le condamné et imp ressionner les
spectateurs.
La pénitence est un r i t ue l présenté comme normal.
« liv i de » est mis en valeur
par l’accent qui tombe dessus et la coupe enjambante.
C’est ici un t r i mè t re.
Cet adjectif est
représentat i f de la peur viscérale de mouri r.
La sentence est dure et impi toyable : les pendus
sont déshumanisés, réifiés.
La pit ié n’existe pas.
3) Une im age noire de la condit ion huma i ne
L’ Homme n’est jamais l ibre.
Il a une conscience qui lui rappelle constamment qu’il est
mortel, il est pris entre ciel et ter re.
On observe une césure après « sens » et une all i té ra t ion
en « s », connotée négativement.
De part et d’aut re de la césure, on ret rouve le son « ens ».
I I I – Un texte ambiva lent : trad i t ion nel et moderne
C’est un texte qui peut apparaît re comme assez t rad i t ionnel (thème du gibet et du
charognard).
La scène paraît nocturne.
Le Moyen Age, c’est la période de la violence, de la
barbarie et de l’obscuran t isme.
La supersti t ion et la peur sont t rès présentes.
Ce texte est un
héri tage du passé.
Ce poème a le nombre de vers d’un sonnet mais les strophes sont en
désordre, le ry t h me est en alexandr i ns mais inhabi t uel.
Verlai ne déstructu re les
alexandri ns comme i l a déstructu ré le sonnet.
C’est une solut ion entre poème en vers et
poème en prose.
L’aspect moderne est aussi la syntaxe, l’harmon ie imi ta t i ve restant
trad i t ionnel le.
Il manque toutefois des métaphores, des images…
Verla i ne uti l ise la poésie trad i t ionnel le pour la déstructu re r de l’in té r ieu r.
C’est un poème
froid, pas de regist re pathétiq ue.
Verla i ne joue avec la tradi t ion pour préparer la création
d’une poésie sur réal iste..
»
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