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En quoi ces textes répondent ils aux exigences de l’incipit ?

Publié le 29/01/2014

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Ce corpus est composé de 4 extraits : Piège pour Cendrillon de Sébastien Japrisot qui met en scène 3 nièces, Mi, Do et La, et leur tante Midola qui préfère ouvertement la 1ère jeune fille, à la mort de La, il ne reste plus que Mi et Do dont les vies semblent être radicalement différentes ;  La fée carabine et Au bonheur des ogres, tous deux écrits par Daniel Pennac. Le 1er extrait relate La vision qu’a le policier Vanini d’une vieille dame traversant un plaque de verglas, il l’observe et lorsqu’il se décide à aller l’aider, celle-ci lui tire dessus ; Le 2nd extrait présente « Monsieur Malaussène « dans une grande surface au moment des fêtes de Noël l’esprit accaparé par la pensée du « petit « qui a dessiné un père noël anthropophage ; le dernier texte, enfin, est Cendrillon de Charles Perrault, une jeune fille, douce et gentille, maltraitée par une belle mère odieuse y est présentée. Ces extraits sont tous les 4 situés au début des histoires, ce sont eux qui ouvrent l’intrigue permettant de la situer et de mettre en place l’action à venir. &nb...

« bureau des réclamations dans Au bonheur des ogres « Monsieur Malaussène est demandé au bureau des réclamations » et l'explication du surnom « Cendrillon/Culcendron » synonyme de brimades et de moqueries, celle de Charles Perrault.  Dans Piège pour Cendrillon, l'incipit est beaucoup moins évident.

En effet, elle commence comme un conte ou l'histoire de 3 nièces et de leur marraine est présentée « il était une fois, il y a bien longtemps, trois petites filles », le texte est écrit au présent et semble se finir à la fin de l'incipit, comme s'il était à lui seul un texte à part entière.                                                                    Cependant ces 4 textes répondent à la fonction de présentation des personnages, ils sont à chaque fois connus.

Seul l'incipit de Piège pour Cendrillon diffère des autres par sa forme, moins évidente, presque comme une sorte de nouvelle/conte. Pour ce qui est des notions de temps et de lieux, elles sont moins présentes.

Effectivement, dans Cendrillon de Perrault, il n'est pas du tout évoqué, répondant ainsi à l'exigence du conte qui est intemporel et ne prend place dans aucun lieu précis, de même dans, piège pour Cendrillon la seule indication qu'ait le lecteur est à la fin « Midola va mourir [...] dans son palais de Florence, de Rome, ou de l'Adriatique », cependant on ne peut pas être véritablement sur du lieu puisque plusieurs sont évoqués.  Pour ce qui est des deux incipits de Daniel Pennac, les lieux sont directement cités : Belleville dans La fée Carabine « c'est l'hiver sur Belleville » et un grand magasin (pas de précision sur la ville) dans Au bonheur des ogres « Le magasin est bourré ».

Du point de vu des précisions de dates, seule Au bonheur des ogres est particulièrement précis donnant le jour et l'heure « Nous sommes un 24 décembre, il est seize heure quinze », dans La fée carabine  le lecteur sait seulement  la saison « C'est l'hiver (sur Belleville) ».

Dans les oeuvres de Perrault et Japrisot, aucun indication n'est donnée sur le moment de l'action, elle pourrait avoir lieu à n'importe quelle époque ; surtout dans Cendrillon car il s'agit d'un conte.. »

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