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Etude comparative candide tout va pour le mieux

Publié le 27/03/2021

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Dans « Tout va pour le mieux ! », Alain Monnier transpose les aventures de Candide de Voltaire à notre époque. Cette adaptation de Candide nous permet de mieux comprendre l’œuvre à laquelle Alain Monnier s’est inspiré. C’est pourquoi nous allons montrer en quoi « Tout va pour le mieux » d’Alain Monnier est une réécriture de « Candide » de Voltaire. Dans un premier temps, nous présenterons les similitudes entre les deux œuvres sur la forme. Puis, dans un second temps, nous soulèverons les similitudes sur le fond. Tout d’abord, la première ressemblance se retrouve dans les titres des deux livres. En effet, \"Candide\" est à la fois le nom du personnage principal et le titre de l'œuvre de Voltaire. Elle se rapporte indirectement à l'œuvre d'Alain Monnier car le titre « Tout va pour le mieux ! » est une célèbre parole prononcée par Pangloss, maître à penser et \"philosophe\" dans Candide. Par ailleurs, le titre « Tout va pour le mieux ! » est ironique vis-à-vis de l'histoire comme nous le prouve toutes les mésaventures qui adviennent dans la vie de Benjamin. Aussi, le titre nous informe sur l'objectif de l'œuvre qui va être de se moquer par l'utilisation de différents procédés comiques. Par exemple, la ressemblance peut être perçue d'une part, par les titres eux-mêmes, comme pour le chapitre 1, \"Où Benjamin se retrouve chassé du paradis universitaire\" correspondant dans Candide à \"Comment Candide fut élevé dans un beau château, et comment il fut chassé d'icelui\". Ou encore, nous sommes renseignés sur ce qu'il arrive au personnage principal des deux œuvres, à savoir Candide et Benjamin comme dans le chapitre 26 ,\"Où Benjamin écoute les conseils de quatre prix Nobel\" et \"D'un souper de Candide et Martin firent avec six étrangers, et qui ils étaient\". 

« Cunégonde, Monsieur le baron et Pangloss sont présentés.

Cela nous permet également de comprendre les relations que le personnage principal a avec chacun des autres personnages.

Aussi, comme dans une scène d’exposition d’une pièce de théâtre, nous pouvons visualiser les lieux principaux dans lesquels le personnage principal aurait l’occasion de se trouver.

Par exemple, dans l’œuvre d’Alain Monnier, nous pouvons nous représenter l’université de l’IHEC, l’université de Rome et dans l’œuvre de Voltaire nous pouvons imaginer le château de Thunder-ten-tronckh. Mais aussi, nous pouvons comprendre comment l’intrigue débute.

Chacun des premiers chapitres commence par une description précise et détaillée de chacun des personnages principaux qui se rapporte étrangement à un comportement naïf.

Par exemple, Benjamin est présenté comme quelqu’un de sérieux, travailleur, qu’il a un « visage poupin et un sourire de chérubin » qui lui donne l’air un peu naïf.

Candide, lui, est présenté comme « quelqu’un qui avait le jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple et que sa physionomie annonçait son âme.

» Surtout, dans chaque œuvre, les personnages principaux sont très amoureux d’une fille mais un évènement soudain met littéralement fin aux espoirs de ces derniers.

Dans l’œuvre de Voltaire, Candide est amoureux de Cunégonde mais Monsieur le baron, le père de cette dernière, n’a pas apprécié leur relation et a chassé Candide de leur château Thunder-ten- tronckh.

Dans l’œuvre d’Alain Monnier, Benjamin est amoureux d’Astrid mais le père de ce dernier ne pouvait plus lui permettre une année supplémentaire à l’université de Rome où sa bien-aimée y allait aussi.

Dans ces deux œuvres, il s’agit d’un amour impossible empêché par un des parents des deux amoureux. En conclusion, j’ai soulevé des similitudes tant sur la forme que sur le fond, ce qui démontre que l’œuvre de Monnier est une adaptation moderne de l’œuvre de Voltaire.

250 ans séparent ces deux œuvres et nous observons des points communs comme les titres des chapitres tant sur la formulation que sur la syntaxe, la présentation des personnages dès le premier chapitre, un amour impossible et le titre de l’œuvre d’Alain Monnier rappelle une célèbre citation dans Candide.

Dans 250 ans, comment pourrait être écrite cette œuvre dans un climat sociétal encore différent ?. »

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