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Étude coprus de texte : Le Bourgeois Gentilhomme, La Leçon et On purge bébé

Publié le 25/01/2012

Extrait du document

Questions : 

1-Les trois textes du corpus, Le Bourgeois Gentilhomme, La Leçon et On purge bébé mettent en scène des personnages qui possèdent  un plan avec un rapport maître et élève identique, avec les dominants qui sont le professeur de philosophie, le professeur et Follavoine, et les dominés qui sont monsieur Jourdan, l’élève et Rose. Cependant, des petites divergences entre les relations subsistent. 

D’une part, le bourgeois-gentilhomme qui est dominant par l’argent, est dominé par son désir de savoir et d’accéder à une classe supérieure avec une certaine soumission émerveillée : lorsque monsieur Jourdan se met à répéter « O, O. Il n’y a rien de plus juste. A, E, I, O, I, O. Cela est admirable ! I,O,I,O. « Cela nous prouve aussi qu’il n’est pas très futé. De même, le bourgeois, dominant par l’argent, se veut dominant par le savoir et se voit rattrapé par son ignorance. 

Ensuite, dans la pièce de Ionesco, le professeur qui est sensé être le dominant, est dominé par sa folie et son obsession d’enseigner, et surtout par sa peur d’être rattrapé par son élève. Cette pièce nous montre la dérive de l’autorité en tyrannie de la part du professeur envers son élève qui intervient de façon agaçante grâce à des interjections : « Taisez-vous. Restez assise, n’interrompez pas « et « L’élève : j’ai mal aux dents ; Le professeur : ça n’a pas d’importance «. 

Et enfin, dans On purge bébé, Follavoine, le maître dominant et névrosé de Rose, va se voir dominé par vanité et cela provoque chez Rose un affolement soumis et défensif, puisqu’il reste incompris de sa bonne : « Ah ! Non ! ... Non ! (Comme pour se justifier). C’est pas moi qui range ici ! ... C’est Madame«.

« Ce qui distingue la littérature des autres domaines de savoir, c’est sa facilité à traiter des sujets complexes grâceau registre comique.

Ce thème marque l’ensemble des textes de théâtre de toutes les époques. Le théâtre comique a toujours existé ; dès l’antiquité avec des pièces latines, au Moyen- âge, avec les farces,comme la Farce du Cuvier, au XVII avec Molière, au XVIII avec L’île des esclaves de Marivaux ainsi que le Barbier de Séville de Beaumarchais, au XIX, lorsque le vaudeville était alors à la mode avec Feydeau et au XX avec les nouveau théâtre et le théâtre de l’absurde, avec des pièces d’Eugène Ionesco comme La Cantatrice chauve.

Malgré un décalage de presque trois siècles, Molière, Ionesco et Feydeau, ont mis en scène trois manièresdifférentes de présenter des personnages partageant un vœu commun : apprendre.

Que ce soit dans le Bourgeois Gentilhomme, la Leçon ou On purge bébé, le comique est à la base de ces trois pièces et permet de mettre en lumière le rapport entre un élève et son maitre. Le théâtre est là pour nous faire rire, grâce au registre comique.

Le mot comique est défini comme étant laprovocation du rire et son appartenance à la comédie.

Pour se faire, différents registres du comique existent : demot, de situation, de geste et de caractère. Le comique de geste fut très utilisé par un acteur français, Louis de Funès qui faisait alors rire les spectateursavec sa gestuelle extrêmement prononcée.

De même, dans l’école des femmes, Molière par son habilité et sonécriture savait amuser le public par un comique de mots avec le quiproquo et l’équivoque.

D’autre part dansl’Avare de Molière et son célèbre : « Je me meurs, je suis mort, je suis enterré », le comique de caractère et desituation met en valeur l’avarice d’Harpagon face au vol de sa précieuse cassette.

L’évolution de la comédie nousmontre donc bien que le rire est le principal acteur de la pièce. Le comique d’une pièce de théâtre n’est pas uniquement dû à l’auteur de la pièce.

Contrairement aux autres arts,il implique un metteur en scène qui, selon sa sensibilité interprète de manière plus ou moins différente la pièce.

Lemetteur en scène cherche selon son objectif et selon la pièce, à mettre en avant le comique.

Chaque représentation d’une pièce de théâtre à sa propre mise en scène.

Le comique est mis en avant par lesdifférents comédiens, les costumes, le décor, les musiques et l’éclairage.

Le metteur en scène est donc « le chefd’orchestre » de la pièce.

Il choisit les costumes pour que les personnages paraissent plus ou moins drôles ainsique les comédiens.

Par exemple, il parvient à faire du comédien, grâce à son paraître, un bouffon si célèbre descomédies classiques.

De même le comédien qui doit jouer la comédie s’investit dans son rôle pour coller à sonpersonnage. Lors d’une représentation théâtrale, les sentiments sont très extériorisés.

De ce fait nous passons des larmes detristesse aux larmes de joie et de rire.

Les spectateurs restent amusés devant une situation ou un personnage dela pièce.

A chaque pièce son propre spectacle avec plusieurs interprétations possibles et même à chaquereprésentation une nouvelle interprétation. Ainsi, nous avons pu voir, d’une part que les aspects comiques servent évidemment à faire rire ; et d’autre partque le metteur en scène crée un spectacle en accord avec la comédie et la rend encore plus amusante.

Celan’implique pas pour autant de ne pas réfléchir et de ne pas découvrir un sens plus profond des répliques.

Certaines pièces, comme la cage aux folles vont insister d’avantage sur le côté humoristique de la pièce, d’autres seront plus marquées par le côté satirique ou tragique et la compréhension de la pièce sera donc totalementdifférente.

Les metteurs en scène, selon leur sensibilité et leur but, vont accentuer par la représentation unregistre comique ou d’avantage satirique ou tragique.

Chaque représentation est tout simplement unique, et ellediffère de l’une à l’autre, selon le public et les comédiens.

Il ne faut pas s’arrêter au premier degré mais il fautconcevoir le message que l’auteur a voulu exprimer.

L’ironie peut être utilisée de différentes manières ; toutd’abord, la comédie de mœurs et de caractère s’utilise très souvent avec l’ironie et avec une dimension satiriquepour dénoncer les ridicules et les vices de la société : l’avarice, le bourgeois, le séducteur, la fausse dévotionavec Tartuffe, l’hypocrisie de la cour avec le Misanthrope.

Pour se faire les auteurs utilisent des procédés stylistiques comme les antiphrases , l’exagération, les hyperboles, les métaphores pour ridiculiser des groupessociaux, pour faire des critiques politiques, sociales, religieuses et provoquer le rire.

L’auteur attend du public unecertaine ouverture d’esprit, de la compréhension.. »

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