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Exemple de corpus sur la poésie

Publié le 31/10/2014

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Marlène Katana le 06/04 1ES2 Corpus de Français Nous allons étudier trois extraits de poèmes: «Heureux qui comme Ulysse», extrait des Regrets de Joachim Du Bellay; «L'invitation au voyage» des Fleurs du Mal de Baudelaire ainsi que «Prose du Transsibérien» du Monde entier de Blaise Cendars. Nous verrons donc en quoi le voyage peut être perçu par les trouis poètes. Dans le premier poème, le poète perçoit le voyage comme un aprrentissage de la culture du pays visité mais également comme un moment de nostalgie. A travers le personnage d'Ulysse, célèbre héros de l'Odysée, Du Bellay nous montre à quel point il apprécie son voyage à Rome «plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux» (v.9). Pour le poète, le voyage est comme un aboutissement des sacrifices des empereurs romains et autres héros «[...] comme Ulysse,a fait un beau voyage/Ou comme cestuy-là qui ...

« luisants/ Polis par les ans» (vs.

15 et 16), rien dans cette chambre n'a l'air détériorée par le temps, même les «plus rares fleurs» (v.

18) .

On y remarque aussi une allitération en l et r «luisants /fleurs/natale» (vs.15,18 et 26).

Et la dernière strophe nous décrit un paysage citadin, certainement en fin de journée «Vois sur ces canaux/ Dormir ces vaisseau/Dont l'humeur est vagabonde» (vs.

29 à 31).

Le monde autour du poète s'endort en même temps que la journée se finit.

Par là, nous pouvons déduire qu'il s'agit un voyage imaginaire dans un pays exotique et lointain. Cendrars perçoit le voyage comme un apprentissage de la culture du pays visité mais aussi une période de souvenir.

Mais ce poème est également unique en son genre, comme l' Invitation au voyage : le poème est un mélange de vers et de proses libres.

Le poème est avant tout autobiographique, Cendrars donne de nombreuses indications:l'âge (16 ans), la distance entre la France et Moscou, les références au passé «[...]je ne me souvenais déjà plus de mon enfance» (v.2).

Avant d'entamer la description de la capitale russe, Cendrars nous dresse un portrait de lui fougueux et intrépide «Car mon adolescence était si ardente et si folle» (v.6), il parke de lui avec beaucoup d'ironie, d'autodérision «Et j'étais déjà si mauvais poète» (vs.

6 et 10), il veut dire par là qu'il était brillant et curieux.

Cendrars nous montre bien que ce sont les épreuves, enrichissantes ou pas, de la vie qui l'ont inspiré.

Dès l'évocation du titre, le lecteur peut penser à un voyage exotique dans le pays vaste et lointain qu'est la Russie «Transsibérien»=train allant de Moscou à l'extrême partie ouest de la Russie».

Certains mots font également penser à la pâtisserie russe, exotique à l'époque de l'écriture de ce poème «Kremlin» (v.12)=gâteau, «Croustillé» (v.13)=amande.

Il y a également une é vocation légère du rythme du train dans la première partie du poème.

Nous pouvons aussi constater un chiasme «J'étais à Moscou dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares/Et je n'avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours» (vs.4 et 5), ce qui crée un effet de prolongement et de rupture. Les trois poèmes parlent d'un voyage tant rêvé et qui est une exprérience à la vie à leur manière.

Tandis que Baudelaire se contente d'idéaliser ce voyage en l'imaginait parfait, Cendrars et Du Bellay le voient comme une remontée de souvenirs et du spleen .. »

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