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Expliquer cette formule de Schérer : « Ce qui fait le charme des petites oeuvres de Voltaire, ce qui gâte les grandes, c'est que, dans les unes comme dans les autres, on retrouve le polémiste.»

Publié le 18/07/2012

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La difficulté du sujet vient du biais particulier selon lequel il s'agit d'étudier l'oeuvre de Voltaire : parmi les défauts et les mérites de ses ouvrages, il ne faut retenir que ceux qui relèvent du polémiste. La donnée nous invite à examiner successivement les petites oeuvres, puis les grandes. Pas de difficultés donc pour poser les deux parties du plan.

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« Voltaire 161 LES GRANDES LIGNES DU PLAN La difficulté du sujet vient du biais particulier selon lequel il s'agit d'étudier l'œuvre de Voltaire : parmi les défauts et les mérites de ses ouvrages, il ne faut retenir que ceux qui relèvent du polémiste.

La donnée nous invite à examiner successivement les petites œuvres, puis les grandes.

Pas de difficultés donc pour poser les deux parties du plan.

Mais comment établir le classement à l'intérieur de chacune? Selon une progression inspirée par le point de vue auquel on vous demande de vous placer.

La part du polémiste est moins large et moins heureuse dans la poésie que dans les contes, dans les contes que dans la correspondance, dans la correspondance que dans les libellés.

D'un autre côté, elle est moins large et moins fâcheuse dans l'épopée que dans la tragédie, dans la tragédie que dans l'Histoire.

Tel est donc l'ordre que vous adopterez.

LECTURES - Se reporter aux indications données à propos du sujet précédent (p.

156).

Compléter par la lecture in extenso d'un conte Zadig par exemple - et l'analyse de l'in~ troduction du Siècle de Lou,is XI V.

PLAN DÉTAILLÉ Introduction On a pu appeler Voltaire un journaliste de génie.

Ce qui revient à dire que son grand talent littéraire prend sans cesse ses sources d'inspiration dans l'actualité.

Il n'est pas de ces écrivains qui, toujours retirés dans leur tour d'ivoire, composent dans la paix de l'esprit et la sérénité du cœur et planent au~dessus des vaines agita­ tions de la terre.

Pour lui la littérature est une arme et la vie un combat.

Il a su dans les petits genres, où il excelle, manier cette arme avec une dextérité meurtrière.

Il n'a pu, en revanche, ou pas voulu oublier, dans l'exercice des genres qui réclament l'impartialité ou le détachement, ses antipa­ thies et ses haines.

Ainsi se justifie la formule de Schérer :. »

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