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Expose sur Amour et amitie dans ne si longue lettre

Publié le 15/03/2024

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« THEME : L’AMOUR ET L’AMITIE DANS UNE SI LONGUE LETTRE PLAN Introduction I.

l’amour dans Une Si Longue Lettre 1.

L’amour chez les femmes 2.

L’amour chez les hommes II.

L’amitié dans Une Si Longue Lettre 1.

L’amitié entre les femmes 2.

L’amitié entre les hommes CONCLUSION INTRODUCTION La littérature africaine se caractérise par une production aussi riche que variée.

Le temps des indépendances a déterminé des tendances nouvelles de roman qui apparaissent tantôt sous forme de romans de désenchantement et de désillusion, tantôt sous forme de romans d’expression de malaises d’une société marquée par l’effondrement des valeurs traditionnelles.

Parmi ces derniers, figure en bonne place l’œuvre de Mariama Bâ, Une si longue lettre, dans laquelle elle traite une succession de souvenirs et d’évènements, et retrace la vie de la narratrice Ramatoulaye et de son amie Aïssatou, deux personnages aux tempéraments totalement différents et qui subissent pourtant les mêmes règles qui conditionnent le destin des femmes en Afrique.

Le roman montre l’importance de l’amitié ; la place de l’amour dans la société et dénonce avec amertume et véhémence la condition que vivent les femmes en milieu polygame musulman.

Dans le roman de Mariama Bâ, la raison de la lettre de Ramatoulaye est d’abord et avant tout les histoires d’amour de deux amies déçues et trahies par leurs maris, qui se rappellent leur passé en s’écrivant des lettres.

Le roman est donc très sentimental.

L’essentiel est un enseignement sur les différentes relations sentimentales.

Le thème de notre exposé porte sur l’amour et l’amitié Nous commencerons par analyser l’amour dans le roman, puis nous verrons le thème de l’amitié qui est à la base du roman. I- L’amour dans une si longue lettre L'amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité par le corps, l’esprit et/ou le cœur. On parle d’amour conjugal, d’amour filial, d’amour fraternel, d’amour maternel ou paternel, etc.

Et on retrouve toutes ces formes d’amours dans le roman de Mariama Bâ. 1-L’amour chez les femmes En lisant Une si longue lettre on se rend compte que l’amour est au cœur des préoccupations de la narratrice.

En effet dans tout cet ouvrage, on a l’impression que seules les femmes savent aimer.

Elles ont toutes voués un amour assez grand à leurs conjoints.

Par exemple Ramatoulaye a consacré plus de 20 ans de sa vie à aimer et à désirer son mari Modou Fall. Chez elle on retrouve vraiment un amour passionnel sans limite ni condition.

C’est ainsi qu’elle dit à la page 27 « J’ai aimé passionnément cet homme dire que je lui ai consacré trente ans de ma vie dire que j’ai portée douze fois son enfant … ».

Pourtant elle avait tout laissé pour l’épouser par amour car Daouda Dieng l’a toujours convoité même avant son mariage mais pour elle l’amour est plus important que toute autre chose.

Malgré tout ce que Daouda Dieng pouvait lui offrir «villa face à la mer, réfrigérateur, phonographe, cadeaux … » elle avait préféré épouser Modou Fall avec qui leur « mariage se fit sans dot sous les regards critique de mon père, devant l’indignation douloureuse de ma mère frustrée sous les sarcasmes de mes sœurs surprises dans notre ville muette d’étonnement » (page 35).

Tout cela prouve l’importance que Ramatoulaye avait pour l'amour Aïssatou, l’amie de Ramatoulaye qui bien qu’elle soit détestée par la mère de son mari, Tante Nabou, avait accepté d’être sa femme car elle aussi croyait en la force de l’amour.

Elle a toujours été une épouse exemplaire tant que son mari lui était fidèle.

Mais elle n’a pas pu accepter et digérer qu’on lui apporte une coépouse la petite Nabou contrairement à Ramatoulaye qui avait accepté la trahison de Modou Fall, Aïssatou avait préféré quitter Maoda Bâ en lui laissant une lettre ou elle lui fait savoir que l’amour tout court et l’amour physique ne sont pas comparables.

Et elle continue en lui disant «Je te rétorque que la communion charnelle ne peut être sans l’acceptation du cœur si minime soit-elle … » (page 63) pour lui dire que l’amour doit être au-dessus de tout. 2-L’amour chez les hommes La rencontre avec Modou Fall (chapitre 6) et celle de la vie à ses côtés (chapitre 9) prouvent qu’entre Ramatoulaye et ce dernier, il s’agissait d’un mariage d’amour, contre l’avis de leurs mères à tous les deux.

Relevons quelques exemples qui lecertifient : « tu connais ma sensibilité, l’immense amour que je vouais à Modou » (p.82) « la saveur de la vie c’est l’amour.

Le sel de la vie, c’est l’amour encore » (p.94) Voici ce que Ramatoulaye affirme : « le mot « aimer » avait une résonance particulière » (p.28).

Malgré le comportement de Modou, Ramatoulaye n’a jamais cessé de l’aimer, car dit-elle « (…) je reste fidèle à l’amour de ma jeunesse.

Aïssatou, je pleure Modou et je n’y peux rien » (p.83) Le vrai amour étant l’expression de sentiments libres entre deux personnes nul ne devrait se marier sous une quelconque condition, imposée par les parents fut-il.

Un seul homme offre ici l’espoir de disposer de cet amour, c’est Daouda Dieng.

« Je viens pour la deuxième fois te demander ta main… j’ai pour toi les mêmes sentiments.

L’éloignement de ton mariage, le mien n’ont pu saper mon amour pour toi, je t’aime avec une puissance… Je t’ouvre les bras pour un nouveau bonheur, veux-tu ?» Il y a aussi le jeune Ibrahima qui, malgré son erreur, donne des signes d’espoir pour le bonheur de sa fille.

D’abord on peut croire que pour certains personnages, l’amour se résume à la sexualité.

Là, c’est encore la narratrice qui s’explique :« [...] Tu veux dissocier l’amour tout court et l’amour physique.

Je te rétorque que la communion charnelle ne peut être sans l’acceptation du cœur, si minime soit-elle.

»Mais on voit aussi que la femme est considérée parfois comme un objet : Binetou a été utilisée par sa mère comme objet vendu à Modou.

Celui-ci réglait tous leurs problèmes financiers.

Cela pose le problème du mariage par intérêt.

« Sa mère était une femme qui veut tellement sortir de sa condition médiocre », dit –elle.

On peut alors constater toute l’importance accordée par la narratrice d’Une si longue lettre au thème de l’amour II- L’amitié dans Une Si Longue Lettre L’amitié est le soubassement de l’œuvre.

En effet sans cette amitié sincère qui lie les deux personnages et qui ne cesse de se raffermir au fil des années, sans cette amitié non attachée aux préjugés, le roman n’aurait pas existé.

Ramatoulaye, pour se départir de ses angoisses et.... »

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