fables

« En un dernier temps, l’ironie ainsi que l’humour présente dans la fable renforce son côté plaisant.

La fable requiert que le récit contenant la morale soit aussi plaisant que possible, car « une morale nue apporte de l’ennui » selon Jean de La Fontaine.

Cette pointe d’ironie ou d’humour est indispensable car elle permet tout d’abord de ne pas susciter l’ennui du lecteur mais également à préparer celui-ci à accepter la morale.

C’est le cas dans la fable « Les Deux Chèvres » de la Fontaine où la chute du récit humoristique prépare à la morale car elle l’a précède directement : « Toutes deux tombèrent dans l'eau.

Cet accident n'est pas nouveau Dans le chemin de la Fortune.

» La satire dénonce alors la sottise humaine.

Nous venons d'examiner le coté plaisant des fables par plusieurs exemples.

Cependant les fables n’ont pas un aspect qui se limite à ce côté plaisant.

Les fables ont également pour vocation d’instruire.

Voyons donc comment le fabuliste à travers son œuvre, instruit ses lecteurs.

Comme nous l’avons précédemment vu, les fables possèdent une morale.

Cette morale a pour but d’instruire le lecteur, elle peut se trouver en début ou en fin de texte.

Elle se place en fin de texte afin d’éclaircir le sens de la fable, de la conclure ou encore afin de créer. »