FABRE Ferdinand : sa vie et son oeuvre

FABRE Ferdinand (1827-1895). Romancier. Fils d’un maître d’œuvre de Bédarieux, Ferdinand Fabre est élevé par un oncle, l’abbé Fulcran, curé de Camplong, dans la campagne cévenole, puis il entre au grand séminaire de Montpellier. Mais, renonçant au sacerdoce, Fabre part pour Paris, où il complète sa formation. Ses premières œuvres, deux recueils de poèmes : les Hirondelles (1848) et les Feuilles de lierre (1853), passent inaperçues, mais il se fait connaître avec la parution de romans régionaux, d’inspiration cléricale et rustique, où se mêlent largement des souvenirs autobiographiques : du « balza-cisme » des Courbezon (1862), que Sainte-Beuve remarquera, et de Julien Savignac (1863), Fabre en vient à la manière plus personnelle du Chevrier (1867), de F Abbé Tigrane, candidat à la papauté (1873), Mon oncle Céles-tin (1884), Xavière (1890)...