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FEUILLET Octave : sa vie et son oeuvre

Publié le 06/12/2018

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FEUILLET Octave (1821-1890). Romancier et dramaturge. Ce fils d'une bonne famille de Saint-Lô renonce au droit pour la littérature : il débute par un récit pour enfants (Vie de Polichinelle, 1846) et une pièce de théâtre (Échec et mat), écrite avec Paul Bocage (1846).
 
Mais c’est vraiment la parution, dans la Revue des Deux Mondes, de Scènes et proverbes, à la manière de Musset et de Marivaux, puis des Scènes et comédies (réunies en volume en 1851 et 1854), et surtout du Roman d'un jeune homme pauvre (1858) — adapté ensuite à la scène — qui lui gagne les faveurs du public parisien et de la cour impériale; bibliothécaire du château de Fontainebleau jusqu’à la chute de l'Empire, académicien depuis 1862, Octave Feuillet se consacre parallèlement au théâtre (le Cheveu blanc, 1860; Montjoie, 1863;


« la Belle au bois dormant, 1865) et au roman (Histoire de Sibylle, 1862; Monsieur de Camors, 1867; Julia de Trécœ ur, 1872 ...

).

Dramaturge et romancier de société, Feuillet est bien l'écrivain d'une société : ce «Musset des familles», à l'encontre des romantiques, suit au théâtre l'« École du bon sens » de Ponsard et de Scribe, prônant le respect des valeurs familiales et conjugales (la Crise, 1854 ), tandis qu'un romanesque sentimental, fondé sur les amours contrariées de jeunes gens du grand monde pau­ vres mais distingués (Maxime de Traves, du Roman d'un jeune homme pauvre), guidés par le sentiment de l'hon­ neur et la religion (Histoire de Sibylle, qui suscita en répqnse l'anticlérical Mademoiselle de La Quintinie de George Sand), assure à ses romans une grande popula­ rité.

Flaubert l'a définie à propos du Journal d'une femme (1878) : « Son succès (car c'est un succès) a deux causes : 1° la basse classe croit que la haute classe est comme ça, et 2° la haute classe se voit là-dedans comme elle voudrait être».

BIBLIOGRAPHIE Deux textes ont fait l'objet de rééd itio ns récent�s : la Vie de Polichinelle et ses nombreuses aventures, Paris, l'Ecole des loi­ sirs, 1979; le Roman d'unjeune homme pauvre, Paris, Tallandier, 1976.

A consulter.

-H.

Bordeaux, la Jeunesse d'Octave Feuiller (1821-1890) d'après une correspondance inédite, Paris, Plon, 1922; A.

Borresen, le Théâtre d'Octave Feuillet (1821-1890), Paris, Éd.

Spes, 1929; P.

Payen, Image et Condition de la femme dans l'œuvre romanesque d'O.

Feuillet, thèse univ.

de Nantes, 1987.

A.

PIERROT. »

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