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Fiche de Lecture : FLAUBERT, MADAME BOVARY (1857) - Résumé

Publié le 04/11/2012

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L.A : FLAUBERT, MADAME BOVARY (1857) INTRODUCTION Ce texte est extrait de Madame Bovary publié par Flaubert en 1857 Mme Bovary, roman « réaliste « racontant la destinée d'Emma, fille de paysans, nourrie dans sa jeunesse de mauvais romans qui lui donnent des rêves exaltés de grandeur. Mariée à Charles, officier de sante, elle est rapidement déçue du mariage et de la vie à Yonville. Elle est alors une proie facile pour Rodolphe. Quelle vision nous donne ce texte des tentatives d'émancipation d'Emma ? - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - BIOGRAPHIE Gustave Flaubert est un écrivain français né en 18211 et mort en 1880. Deuxième fils d'un chirurgien. Prosateur de premier plan de la seconde moitié du xixe siècle, Gustave Flaubert a marqué la littérature française par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans de grands romans comme Madame Bovary, Salammbô, L'Éducation sentimentale, ou le recueil de nouvelles Trois contes. 1. DIFFERENTS POINTS DE VUE SUR LE PERSONNAGE A. ...

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« 2.

LES LIMITES DE L’ÉMANCIPATION A.

La scène avec la belle mère La belle-mère est qualifiée par le narrateur de « bourgeoise » et de « bonne dame » , mais ces deux termes pevent prendre un sens assez péjoratif et désigner une personne très conventionnelle, intellectuellement limitée, à la morale étriquée et pleine de préjugés.

À l’époque, sa figure représente une forte autorité morale , à qui la belle-fille doit le respect, elle incarne les bonne moeurs. En elle, Emma voit tout ce qu’elle deteste, tout ce qui brime sa liberté et son épanouissement sentimental, c’est la figure même de la médiocrité provinciale.

Elle devient l’antagoniste d’Emma à la place de Charles .

Face à cette déficience du mari, c’est la belle-mère qui endosse le rôle d’autorité morale, juge et critique. Les deux femmes s’opposent à tous points de vue .

Pour Emma, Mme Bovary représente une autre génération , un modèle de conduite féminine qu’elle rejette complètement, ce qui explique qu’elle n’ait aucun respect pour elle : Emma se conduit avec « impertinance ». Emma est une déclassée : elle rejette son milieu d’origine.

Elle s’imagine, en ayant un amant, faire partie d’un autre monde plus libre, où règne de vrai « savoir vivre » .

Entre ces deux femmes, le dialogue est immédiatement impossible.

B.

Les jugements du narrateur sur la conduite d’Emma Le narrateur révèle divers comportements d’Emma qui choquent la société : - «Ses regards devinrent plus hardis, ses discours plus libres » , Emma semble ici revendiquer une liberté de parole que la société refuse aux femmes.

- « Elle eut même l’inconvenance de se promener avec Rodolphe » , une femme mariée ne doit pas se montrer seule avec un autre homme que son mari.

Emma affiche quasiment son adultère, dans une sorte de provocation dace à l’opinion publique ,   « comme pour narguer le monde ».

-« Une cigarette à la bouche », « la taille serrée dans un gilet » : elle adopte des manières d’hommes, le comble de la provocation et l’immoralité.

Tentatives pour affirmer sa liberté de femme , toujours dans l’exaltation romanesque, mais elle ne fait que tomber dans une provocation de façade qui ne lui apporte rien sur le plan de la véritable liberté intérieure.

Les jugements les plus explicites du narrateur sur son personnage se situent au début, profitant du point de vue omniscient « quelque chose de corrompu » « attachement idiot » Les jugements plus implicites vers la fin du paragraphe, images de plus en plus négatives, ironie sur les rêves romanesques d’Emma qui, au lieu de trouver la liberté elle retombe dans un fonctionnement qui ne l’épaouit pas mais « l’engourdit », « la ratatine ». Flaubert, à travers une vision souvent critique de son héroîne, la montre finalement comme une victime , elle est victime d’une education l’ayant abreuvé de romans bêtements idéalistes. Elle est ensuite victime du mariage et de la société , qui oprime effectivement chez la femme tout d’ésir de s’évader, de s’instruire, de sortir de la médiocritédu quotidien.

Écart entre rêves exaltés et réalité alors elle est la victime de Rodolphe , le séducteur cynique qui la corromp. CONCLUSION Emma s’ilusionne sur la portée de cette émancipation.

Les allures provocantes qu’elle affiche ne la mènent finalement pas à grand chose car cette apparente libération n’est qu’extérieure. La limite se trouve dans l’adustère lui même : loin de la libérer, l’adultère la fait tomber dans une autre aliénation. Flaubert nous montre qu’Emma, bêtement romanesque et naïve, reste prisonnière des schémats alinéants qui régissent le statut de la femme : mariée ou adultère, elle demeure soumise à la loi ou aux désirs des hommes, et au regard de la société.. »

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