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fiche de lecture, Phèdre ou le désespoir de Marguerite Yourcenar

Publié le 06/05/2013

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Fiche de lecture : « Phèdre ou Le Désespoir «, Feux, Marguerite Yourcenar, 1935 Marguerite Yourcenar 1903-1987 : Première femme à intégrer l'Académie française en 1980, Marguerite Yourcenar est une grande femme de la littérature francophone, auteur de romans biographiques et historiques majeurs. D'origine belge, de son véritable nom Marguerite de Crayencour, la jeune fille reçoit une éducation humaniste et extrêmement riche par son père, une figure dont l'influence sera fondamentale pour sa production littéraire - c'est d'ailleurs lui qui finance à compte d'auteur son premier roman 'Le Jardin des chimères' en 1921. Traductrice, poète et critique, c'est avec les 'Mémoires d'Hadrien' paru en 1951, puis 'L'Oeuvre au noir' en 1968 que l'écrivain se fait connaître internationalement. Grande voyageuse, elle passe les dernières années de sa vie aux Etats-Unis après avoir parcouru l'Europe. Femme libre, plus intéressée par les enjeux esthétiques et la recherche de la sagesse que par l'engagement politique, Marguerite Yourcenar est l'auteur d'une oeuvre audacieuse qui s'impose à contre-courant de la littérature de son époque. Feux, 1935 : recueil de cinq nouvelles, traitent des mythes gréco romains. Phèdre ou Le Désespoir est la première nouvelle de ce recueil et la plus sombre. Le titre pose la problématique/ dualité/antithèse du personnage de Phèdre = nom perso : la brillante opposé au désespoir : la noirceur de son destin. Problématiques : Quelle est l'originalité de cette réécriture ? Qu'apporte-t-elle de nouveau ? Quels sont les points communs et les différences par rapport au texte de Racine ? Ce texte se compose de trois mouvements : 1 : l.1 à 18. Fuite de Phèdre de la Crète par le biais de son mariage avec Thésée. « accomplie tout...
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« -« Tropique du cœur » détournement de Tropique du Cancer = cancer/gangrène du cœur de Phèdre - 2 : l.18-78 : contremouvement, retour de la fatalité/destin « stupeur » elle bute sur Hippolyte « sans le savoir » impuissance de Phèdre/ introduction du concept moderne de l’inconscient.

Attention elle n’est plus à la source des actions montre qu’elle se peut rien faire.

« Hache à double tranchant » symbole de la Crète = corne de taureau étymologie Labris d’où labyrinthe/symbole des amazones.

Symboliquement représente Phèdre qui est aussi dangereuse pour Hippolyte que pour elle-même.

Deux notions modernes alourdissent la faute : l’inceste et l’infanticide.

Contrairement à Racine, Yourcenar appuie sur les fautes de Phèdre, elle les énonce clairement et sans tabou « infanticide » volonté et impossibilité de tuer Hippolyte qu’elle à créer/façonner à son image.

Hippolyte /inceste.

Elle fabrique Hippolyte, en fait son alter ego, son reflet.

Il devient sa marionnette.

Thématique du double = narcissisme profond chez Phèdre.

C’est son minotaure intérieur, sa « fêlure », l’hérédité, sa par de monstruosité du à la malédiction qui transgresse tous les tabou.

« Poteaux indicateurs du Palais de Minos »=retour de la tare=retour à la situation initiale symboliquement.

« Aricie » crée par Phèdre pour entretenir sa haine envers Hippolyte/ elle est la justification de Phèdre.

L 45-50 Oenone est à peine évoquée, elle n’est pas nommée=régression infantile de Phèdre.

L 50-53 opposition soleil=Phèdre=la brillante et spectre (lumineux et fantôme) Elle recrée labyrinthe pour sa monstruosité intérieure mais il n’a pas d‘issu.

Le fil libérateur devient toile d’araignée.

Phèdre se piège elle-même.

L 67-71 Phèdre et non Oenone invente l’histoire du viol pour cacher sa faute.

Montre toute sa perversité.

Phèdre est un personnage perverti.

« disparition d’Hippolyte fiat le vide autour d’elle »=une partie d’elle-même disparait puisque Hippolyte est une projection/reflet d’elle-même.

Mort d’Hippolyte par le monstre=Phèdre, l.

86 « défiguré par ses morsures de fauve » emploi du déterminant possessif « ses » donc « morsures » de Phèdre.

- 3 : l.78-101 : accomplissement du destin+méditations sur le mythe de Phèdre et de son prolongement au cour des siècles, sur sa réactualisation par l’auteur grâce au vocabulaire qui permet de donner une intemporalité au texte dans son ensemble.

« sans changer de lieux » fatalité=il n’y a pas eu d’évolution retour à la situation initiale.

Palais de Trézène a été un enfer pour Phèdre qui part dans le palais de Minos qui est l’enfer, il n’y a donc pas d’évolution pour le personnage.

Il y a une dissémination du Labyrinthe qui bien que Phèdre change d’endroit réapparait sans cesse.

Phèdre a accompli son destin, elle est pardonnée dans les enfers où elle se retrouve au milieu de ses semblables qui partagent sa malédiction/ « fêlure ».

Métaphore filée du métro=actualise le texte/anachronisme.

Retour à la normalité à la foule pour le personnage de Phèdre qui a toujours été seul.

Sorte de piège qui se referme sur elle = « galerie de mine » retour au labyrinthe.

Toujours en. »

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