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Fiche « Les Fenêtres, Baudelaire » (Bac Français)

Publié le 24/01/2024

Extrait du document

« Rebonjour madame, vous m’invitez aujourd’hui à vous lire le poème : « les Fenêtres ».

Titre du recueil à titre du poème indique, nous entrons dans un genre nouveau, le poème en prose avec un sujet avec un thème peu commun ou peut-être trop : « Les fenêtres », un objet trivial.

Né en 1821mort en 1867, Baudelaire n’assiste pas à la parution de son dernier recueil appeler le spleen de Paris au petit poème en prose, ce double titre est dû au décès prématuré de Baudelaire.

Ce texte en prose fait l’éloge des fenêtres fermées. Nous verrons en quoi ce texte en prose à la croisée des genres est une forme d’évasion du réel et de stimulation de l’imaginaire. « Le poème est composé de la façon suivante : un premier paragraphe ouvre la réflexion sur les fenêtres, et fait l’éloge de celles qui sont fermées.

Le second offre une illustration de cette conviction baudelairienne, avec l’évocation de la femme aperçue derrière la vitre, exemple que prolonge le court paragraphe suivant avec la figure du « pauvre vieux homme ».

Puis Baudelaire tire le bilan de son expérience de contemplateur et de poète, en deux temps : le quatrième paragraphe raconte ce qu’il éprouve au soir, le cinquième semble s’adresser au lecteur pour tirer les enseignements de ce nouveau et paradoxal rapport au monde.

» Baudelaire généralise son propos en utilisant le pronom démonstratif celui qui désigne une personne quelconque dans laquelle tout le monde peut se reconnaître. Il emploie également le présent de vérité générale, ce qui donne plus de poid à son discours et le rend indiscutable. L’un des éléments principaux de ce texte est le changement qu’il a subi.

En effet, dans la première version du texte, Baudelaire avait écrit : « celui qui regarde au dehors » et non « celui qui regarde du dehors », cela induit une modification importante puisque le poète n’est plus chez lui à regarder la rue mais dans la rue à regarder ce qui se passe chez les autres au travers de leurs fenêtres.

En faisant cela, Baudelaire renverse le topos de la fenêtre ouverte sur le monde pour l’éloge paradoxale des fenêtres fermées.

Pour cela, Baudelaire fait thunes épanadiplose avec « celui qui regarde » Baudelaire réalise une description élogieuse de la fenêtre fermée au cours de laquelle il joue sur les sonorités afin de renforcer son éloge avec ce qu’on pourrait appeler des rimes croisées puisque profond et féconde riment ensemble tout comme mystérieux et ténébreux. Tout au long de ce paragraphe, Baudelaire développe peu à peu son argumentation.

Il commence en généralisant son propos avec l’utilisation du pronom à valeur généralisante qui englobe tous les hommes et le présent de vérité général, puis il nous fait comprendre que son propos est le seul exact avec la négation absolue et les adverbes de fréquence toujours et jamais qui ne laisse place à aucune autre réalité.

Il nous montre la supériorité de sa thèse avec toutes les structures comparatives de supériorités citations La fenêtre fermée est moyen de passage du réel vers l’imaginaire puisque au travers de cette vitre on peut seulement apercevoir des silhouettes peu caractérisées ainsi que des formes et des objets.

C’est à parti de ce peu d’informations que Baudelaire laisse son imagination Baudelaire nous résume le texte en un triptyque à la fin du premier paragraphe : « vit la vie, rêve la vie, souffre la vie » en plus d’être un possible schéma de l’existence selon Baudelaire, vivre résumerait la balade du poète dans Paris, rêver serait mis pour la légende de cette femme que Baudelaire imagine et souffrir pour le dernier mouvement du texte lorsque le poète tire le bilan de son expérience et revient à son propre Spleen.

Mais on peut également y voir une gradation ascendante avec le rythme ternaire ou plus que vivre et rêver pour Baudelaire il y a souffrir. Baudelaire, on le sait, a souvent loge dans les derniers étages, moins chers des habitats parisiens.

Il a fait de tels lieux des points d’observations privilégiés, d’où il pouvait saisir toute la ville d’un regard.

C’est cette image là qu’a le poète tente de traduire en écrivant : « pars de la des vagues de toits ».

Néanmoins ce complément circonstanciel entre en contradiction avec le reste du texte étant donné que le premier paragraphe met en scène un homme regardant une fenêtre en contre bas ce qui signifie que Baudelaire n’a pas modifier le l’entièreté du texte pour garder cette image panoramique qu’offraient les toits de Paris. En poésie classique, le topos de la mélancolie est une femme penchée ce qui rend cette femme intemporel et universel dans le portrait que Baudelaire fait d’elle. Baudelaire nous raconte qu’il a retracer l’histoire de cette femme néanmoins il ne donne aucun détail, aucune information sur cette femme, pour nous restera à l’état de simple ébauche ou esquisse.

Une légende Raconte le récit d’un personnage imaginaire inspiré du réel dans les aventures mérite d’être lu.

C’est pour cela que Baudelaire se corrige pour catégoriser l’histoire de cette femme entend que les gens puisque lui-même cela raconte parfois en pleurant comme il le dit au vert neuf.

De plus, il choisit de ne pas positionner sa vision de cette femme comme la vérité ultime, mais de la laisser variable. Il s’agit d’un texte à la croisé des genres, on peut dire qu’il est hybride et non informe.

En effet, de par sa densité et.... »

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