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Francais dans tous les sens

Publié le 03/02/2014

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Où va le français ?Les mouvements dans le vocabulaireDans une langue, le vocabulaire change très vite. La fréquence d’emploi dépend d’un certain équilibre entre le vocabulaire connu, employé et son succès. De plus, l’emploi de certains mots moins courants peut également augmenter s’il est utilisé par une personnalité importante. Pour tenir une conversation courante, il est intéressant de savoir qu’il faut connaître une certaine quantité de mots du français élémentaire. Si on sait que le vocabulaire s’enrichit tous les jours, on sait aussi qu’il sera plus élevé dans une population cultivée.Deux types de nouveaux motsLe renouvellement du vocabulaire se fait dans deux directions en dehors des apports des personnalités :- Les nouveautés de la technique : elles entraînent de nouvelles dénominations et, sont le plus souvent concertées et systématisées.- Les besoins expressifs des usagers dans les conversations quotidiennes : ils apparaissent de façon spontanée, individuelle et désordonnée.Caractéristiques de la terminologie techniqueAutre point important, l’emprunt de certains mots anglais. Certains n’ont pas été adoptés par les interlocuteurs mais d’autres ont aidé à la formation de mots français. Dans d’autres cas, l’emprunt s&rs...

« réticences.Le vocabulaire des jeunesLe parler des jeunes tant à prendre sa place au sein des sociétés.

Les ainés ont la surprise de découvrir les sens nouveaux que les jeunes donnent à des mots anciens.

Pourtant, les parents restent réticents car cela reste une façon de s'exprimer réservée aux jeunes et le sens donné au vocabulaire jeune est avant tout de faire de l'effet, de se faire remarquer.Le verlanLe verlan n'est pas une nouveauté, c'est un travestissement jusque là réservé à certaines professions qui étaient un code permettant de communiquer entre elles.

Essentiellement utilisé dans les cités, il consiste à inverser les syllabes d'un mot. Remis au gout du jour par les jeunes, certains mots ont été acceptés dans la langue générale au bout d'un certain temps comme ripou pour « pourri » ou encore meuf pour « femme ».L'argotL'argot est un vocabulaire propre à un milieu social ou professionnel ; il porte sur un lexique déguisé pour ne pas être compréhensible à ceux qui ne font pas partie du groupe.Il existe trois sortes d'argots :- L'ancien argot des malfaiteurs : celui-ci a laissé des traces dans la langue générale comme drille, dupe, trimer, cambrioleur...

qui sont des mots argotiques qui ont perdu leur caractère secret.- Les argots modernes : ils sont des façons de parler propres à des métiers ou groupes et qui sont en même temps des signaux permettant de se reconnaître.- Le vocabulaire non conventionnel : c'est un vocabulaire employé en public par beaucoup de personnes qui, à un titre ou autre, peuvent être considérés comme des représentants de la langue française mais dont le vocabulaire ne respecte pas les conventions sociales.Les mouvements dans la grammaireEn général, les éléments grammaticaux évoluent lentement car la modification d'un élément grammatical entraine inexorablement d'autres modifications.

Cependant, la grammaire va vers une simplification bien présente.Exemple : le passé simple est mal utilisé à l'oral car il est préféré à l'écrit ; à l'oral, c'est un facteur de distraction et de difficulté dans la communication.Les relatifs en « lequel » sont mal utilisés, même par les locuteurs plus intellectuels (parfois, pour faire face aux évolutions de la technologie, la langue doit se préciser).Les mouvements dans la prononciationCertaines nuances sonores disparaissent.

Les gens ne perçoivent plus les différences de «hauteur de la note parlée ».Exemple : des pâtes est un son grave et long.

Par contre, une patte est un son aigu et court.

Un ours brun (son grave et long) est différent d'un brin d'ours (brin est aigu et court).

Notons également que des sons d'origine anglo-saxonne font apparition dans notre parlé français (le ing comme living et le e).

Par contre on observe une recrudescence d'une prononciation graphique (on lit les lettres sans faire. »

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