GABORIAU Émile : sa vie et son oeuvre
Publié le 13/12/2018
Extrait du document
GABORIAU Émile (1832-1873). Né à Saujon (Charente-Maritime), Emile Gaboriau a tâté de divers métiers — clerc d’avoué, hussard en Afrique, chef d’écurie — avant d’entrer au service de Paul Féval et de découvrir le monde du journalisme où il devait faire carrière. Après plusieurs essais satiriques (le 13e Hussards, les Comédiennes adorées, les Gens de bureau, etc.), il publie, dans le Pays, VAffaire Le rouge : le récit passe inaperçu; repris dans le Soleil en 1866, le roman connaît un énorme succès, entraînant celui du journal et de Gaboriau. Désormais célèbre, celui-ci devient le feuilletoniste attitré du Petit Journal auquel il donne le Dossier n° 113, le Crime d’Orcival (1867), les Esclaves de Paris (1868) et Monsieur Lecoq (1869). Quelques titres secondaires — la Vie infernale (1870), la Clique dorée (1871), la Corde au cou (1873) — viennent compléter une œuvre prématurément interrompue par la maladie.
La fiction policière s’autorise d’une double paternité : Edgar Poe et Gaboriau. Toutefois, comme le remarquait déjà Marius Topin, « là où le premier avait construit la carcasse du système, le second a mis les chairs, le sang, le souffle, la vie ». Et de fait, si le poète américain a su créer dans l’espace réduit de la nouvelle ou du conte l’intérêt pour la logique du raisonnement froid, c’est au créateur de Lecoq
Liens utiles
- Bernard, Émile - vie et oeuvre du peintre.
- Borduas, Paul-Émile - vie et oeuvre du peintre.
- GOUDEAU Émile : sa vie et son oeuvre
- HENRIOT Émile : sa vie et son oeuvre
- GUILLAUMIN Émile : sa vie et son oeuvre