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gargantua

Publié le 14/01/2014

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gargantua
Jenny Baud 1ère L 1 Pour le 14/01/2013 Prologue de Gargantua, Rabelais Rabelais, auteur du XVIème siècle fut également prêtre et médecin, mais avant tout un grand humaniste. On retrouve donc les idées de ce courant culturel dans ses oeuvres telles que Pantagruel ou Gargantua , dont le personnage principal est un géant né de l'oreille de sa mère. Rabelais, pour démontrer ses idées, utilise le comique tout au long du roman, frôlant parfois le grossier, et ce dès le prologue. Dans ce dernier, on peut démontrer que l'allégorie du chien et de l'os à moelle définit une méthode de lecture qui dépasse l'apparence des choses pour atteindre leur sens profond. Dans le prologue de Gargantua, Rabelais utilise une allégorie : celle du chien et de l'os à moelle. A la première lecture, on peut croire à une simple histoire concernant un chien, ayant trouvé un os. Rabelais utilise le champ lexical humain « avec quelle passion » « quelle sollicitude ». Le comique appuie cette idée, et le lecteur s'imagine aisément la scène, du chien très humanisé capable de sentiments envers son os. Cependant, dès le paragraphe suivant, on se rend compte qu'il s'agit de plus que cela. Rabelais commence à comparer ce chien à l'homme, et nous conseille de suivre son exemple lors de nos lectures. La poursuite de la lecture nous révèle donc un sens plus profond. Ainsi, Rabelais nous préconise ...

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« se fier aux apparences. Un livre peut paraître trivial, superficiel, mais regorger de valeurs profondes si l'on s'y   int éresse plus profond ément. C'est donc ici le cas pour son propre ouvrage,  Gargantua , qui derri ère une fa çade   comique et parfois famili ère, cache du s érieux. Rabelais encore donc les lecteurs  à avoir une lecture r éfléchie et   approfondie, ce qu'il leur permettra d'atteindre un haut niveau de connaissances dans un grand nombre de   domaines   : «   une philosophie cach ée qui vous r évélera de tr ès haut arcanes et d'horrifiques myst ères   ».  3. Le lecteur est compar é au   chien de Platon qui ronge l’os afin d’atteindre «   la substantifique   mœlle   ». Rabelais demande ainsi une lecture qui cherche dans le livre un sens plus profond, sens que les sages   trouvent sous la banalit é de surface. Il faut percevoir les  éléments s érieux en d épit de l’aspect trivial de l’histoire. Rabelais invite ainsi le lecteur  à   se confronter directement  à son texte, de fa çon libre, raisonnable et   ind épendante . Il en appelle  à   l’interpr étation personnelle . Il veut que son lecteur   r éfléchisse par lui­ m ême et non en fonction d’autorit és ext érieures.

  On voit l à un mode de lecture humaniste  à l’oppos é   de la scolastique scl éros ée que avait abandonn é le libre exercice de l’entendement au commentaire   d éjà fait et jugeait de tout en fonction d’autorit és religieuses ext érieures. C’est proprement faire exercice de libert é, dans la conscience de la richesse s émantique du texte, et ne   plus se soumettre  à l’oppression mentale religieuse. 4.

En m ême temps, Rabelais invite  à se   garder de la surinterpr étation , d’une ing éniosit é perverse   qui voit dans un livre tout  à fait au­del à de ce qu’un auteur a voulu y mettre (ex.

  : significations   cod ées chez Hom ère, ou  éléments chr étiens chez Ovide). 5.

uestions : Trouver les quatre principaux énumérations et donner leurs compositions , leurs ampleurs (importance) , à quoi elle s'appliquent ? 6. Apparence Contenu Silène N°1(l.6). »

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