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Gargantua prologue commentaire

Publié le 20/11/2022

Extrait du document

« Le passage est un extrait du roman Gargantua écrit par Rabelais et publié en 1693.

Cette œuvre est en continuité de son œuvre précédente qui raconte la vie de Pantagruel.

Celui-ci est le fils de Gargantua, le protagoniste de ce roman.

Le roman se focalise sur l’évolution de Gargantua tout au long de son aventure.

Les lecteurs y peuvent également apprendre les m aximes humanistes de Rabelais.

Cette prologue ouvre l'œuvre de façon très originale.

Nous nous demanderons en quoi cette prologue révèle l’objectif que Rabelais cherche à atteindre à travers Gargantua et les moyens qu’il emploie pour accomplir ce but.

Dans cette perspecti ve, nous aborderons dans une première partie, les aspects humanistes et puis dans une sec onde partie, le rôle pédagogique du mélange de deux styles opposés. Dans une première partie, nous analyserons les aspects humanistes évoqués dans la prolog ue.

Tout d’abord, l’humanisme est une idée qui cherche à mettre en avant l’homme.

Rabelai s, en tant qu’un humaniste lui-même, révèle ce principe dans la prologue.

Il fait une éloge de Socrate qui est un philosophe antique en disant : “une intelligence plus qu'humaine, une forc e d'âme merveilleuse [...]”.

Ici,il emploie une énumération pour montrer son admiration enver s ce grand homme.

Cette énumération présente également les caractères idéaux d’un hom me humaniste.

Il est capable de réfléchir par soi-même, courageux de pratiquer ses savoirs ainsi que de s’engager dans la réalité et il est même capable de se maîtriser : “intelligence p lus qu’humaine”, “un courage invincible”, “une sobriété sans égale”. D’après l’auteur, ce portrait s’oppose à la plupart des êtres humains puisqu’il dit “les humain s veillent, courent, travaillent, naviguent et bataillent.” À travers l’énumération de ces verbes d’action, il critique le manque de raison ou de la capacité de penser chez les hommes.

Ici, e n employant le terme “humains”, il l’affirme presque comme une vérité générale.

En évoquan t le portrait réaliste qui est très loin des valeurs humanistes, il vise ses lecteurs qui sont simil aires.

Alors, l’auteur propose déjà un idéal donc un but que les lecteurs doivent atteindre à tr avers cette leçon humaniste.

Et dans cette étape, il se focalise surtout sur l’“humain”, sans ai des divines. Ensuite, Rabelais accentue l’importance de l’intelligence humaniste, ce qui n’est pas simple ment acquise par la lecture.

Il assure donc que l’expérience est toujours plus efficace que to us les discours.

Par conséquent, il utilise plusieurs images, pour que les lecteurs puissent im aginer les situations réelles et pratiques.Par exemple, il fait appel à une expérience très cou rante et populaire pour les lecteurs: “avez-vous jamais crocheté une bouteille ?” Il met ses le cteurs en situation, ce qui est prouvé par l’usage des conditionnels : si vous l’aviez évalué p ar l’aspect extérieur “vous n’en auriez pas donné une pelure d’oignon”, ou encore : “en ouvra nt cette boîte, vous y auriez trouvé une céleste et inappréciable drogue”.

En immergeant ses lecteurs dans une situation empathique, Rabelais peut s’approcher des lecteurs et établir un e relation plus proche et réelle.

Les lecteurs, qui ont appris des leçons à travers des exempl es concrets, peuvent également les appliquer dans leur propre vie. Enfin, un autre principe de l’humanisme est de conserver les patrimoines humains et leurs s avoirs.

Automatiquement, l’auteur fait références plusieurs fois aux philosophes antiques.

Pa r exemple, il mentionne “Socrate”, “Alcibiade”, “Platon”, “Pythagore”.

En général, la philosop hie était réservée à la classe supérieure, donc les nobles.

Mais ici, ils indiquent ces noms. Dans une seconde partie, nous étudierons en quoi le décalage entre érudition et trivialité ex plique l’intention pédagogique de Rabelais.Tout d’abord, la relation entre les lecteurs et Rab elais est déjà unique.

En général, dans un roman classique, l’auteur n’interagit pas avec ses lecteurs.

Mais Rabelais les désignent « mes bons disciples ».

À travers l’emploi du terme « d isciple », il les définit comme les élèves qu’il va enseigner.

Juste comme la relation entre un professeur et un élève, celle entre l’auteur et les lecteurs est assez proche.

Cette proximité r elationnelle est mise en lumière par la phrase « buveurs très illustres et vous vérolés très pr écieux ».

Ici, l’auteur ouvre.... »

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