GAUTIER ET LES JEUNES-FRANCE
Publié le 01/03/2012
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Après la dispersion du Cénacle de Hugo, quelques artistes et hommes de lettres se groupèrent dans l'atelier d'un sculpteur : Jehan Duseigneur. Gautier, qui avait hésité un temps entre peinture et littérature - il avait fréquenté l'atelier du peintre Rioult (1829) -, se trouva à son aise parmi ces jeunes hommes intoxiqués d'idées ardentes et généreuses. Pétrus Borel, Nerval, A. Maquet, Célestin Nanteuil, Bouchardy tenaient des propos où se mêlaient les théories les plus incendiaires, les paradoxes....
«
1f4
1
MANUEL
D'HISTOIRE
LITTE~AIRE-
DE LA FRANCE
les plus
poussés et
les
idées
les plus
étranges.
L'art
y
tènait une grande
place
; la
politique
aussi.
Car
c'est une
époque
de désenchantement
poli
tique pour ces jeunes gens,
tous
libéraux,
y
compris
Gautier (dégagé
depuis
peu de
l'influence
légitimiste
paternelle)
que
les
mois
troubles
qui
suivirent
les
journées de
juillet.
Impuissants
à
changer
_le
régime
politique
de
leur
pays,
ils
se
repliaient
sur
eux-mêmes
et
.se
rejetaient
derrière
le
drapeau
de
l'art
pour
l'art,
"
non point
contemplatif
et désenchanté,
comme
sera
.celui
de
1850,
mais jeune, ardent,
impatient
du bon
combat
1 >>.
Cela r)'allait
pas sans invectives.
-.
»
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- THOREZ-VERMEERSCH, Jeannette (née en 1910) Compagne de vie et de combat de Maurice Thorez, cette ouvrière du textile fonde l'Union des jeunes filles de France en 1935 et entre au Bureau politique en 1950, où elle fait preuve d'un stalinisme pur et dur.
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