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Gide et le racisme

Publié le 12/09/2015

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gide

L’on peint le peuple noir comme indolent, paresseux, sans besoins, sans désirs. Mais je crois volontiers que l’état d’asservissement et la profonde misère dans laquelle ces gens restent plongés, expliquent trop souvent leur apathie. Et quel désir pourrait avoir quelqu’un qui ne voit jamais rien de désirable? Chaque fois qu’une factorerie bien approvisionnée présente à l’indigène des couvertures, des étoffes, des ustensiles de ménage, des instruments de travail, etc., l’on est tout naïvement surpris de voir s’éveiller ses désirs — si d’autre part une rémunération équitable de son travail lui donne les moyens de les satisfaire. »

gide

« couvertures, des étoffes, des ustensiles de ménage, des instruments de travail, etc., l'on est tout naïvement surpris de voir s'éveiller ses désirs -si d'autre part une rémunération équitable de son travail lui donne les moyens de les satisfaire.

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Cette réflexion s'inspire directement de ce que Gide a sous les yeux.

Mais, d'une façon plus générale, on peut y voir une critique de l'ethnocentrisme.

L'ethnocentrisme est une attitude qui consiste à consi­ dérer sa propre culture comme supérieure à toutes les autres.

De ce fait, la personne concernée manque de cette. »

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