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GIROUD Françoise : sa vie et son oeuvre

Publié le 13/12/2018

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GIROUD Françoise (née en 1916). Fille de Salik Gourdji, directeur de l'Agence télégraphique ottomane, Françoise Giroud est née à Genève; elle débuta à seize ans comme scripte de Marc Allégret (pour Fanny et Lac aux dames). Elle travailla également aux côtés de Jean Renoir (la Grande Illusion). Mais c’est après la guerre qu'elle trouva sa voie dans le journalisme. Elle travailla à Elle (1945-1953), puis fonda l’Express avec Jean-Jacques Servan-Schreiber en 1953. Le journalisme — auquel elle reviendra dans les années 80 comme chroniqueuse au Nouvel Observateur et au Journal du Dimanche — la conduisit à la politique : elle milita au parti radical et fut secrétaire d’État à la Condition féminine de 1974 à 1976, puis à la Culture de 1976 à 1977.

 

Ses multiples expériences, les divers milieux qu’elle a traversés lui ont inspiré toutes sortes d’ouvrages : le Tout-Paris (1952), Nouveaux Portraits (1954), 

« qu'elle trouva sa voie dans le journalisme.

Elle travailla à Elle ( 1945-1953), puis fonda l'Express avec Jean­ Jacques Servan-Schreiber en 1953.

Le journalisme - auquel elle reviendra dans les années 80 comme chroni­ queuse au Nouvel Observateur et au Journal du Diman­ che - la conduisit à la pqlitique : elle milita au parti radical et fut secrétaire d'Etat à la Condition féminine de 1974 à 1976, puis à la Culture de 1976 à 1977.

Ses multiples expériences, les divers milieux qu'elle a traversés lui ont inspiré toutes sortes d'ouvrages : le Tout-Paris ( 1952), Nouveaux Portraits ( 1954 ), la Nou­ velle Vague (1958), et notamment des souvenirs : Si je mens ( 1972), la Comédie du pouvoir ( 1977), Ce que je crois ( 1978).

Elle a rassemblé ses éditoriaux dans Une poignée d'eau ( 1972) et rédigé des biographies : Marie Curie, Une femme honorable ( 1981 ).

Christian Dior (1987), Alma Mahler ou l'Art d'être aimée ( 1988).

En 1983, elle a publié un roman, le Bon Plaisir, sorte de thriller de politique-fiction.

Dans tous ses écrits, Françoise Giroud montre le même bonheur d'expression, la même lucidité -qui sait éviter l'amertume -, souvent de l'humour, toujours une générosité tranquille.

Elle suggère une conception de l'humanisme moderne, dont les valeurs seraient l'accep­ tation des échecs, et la volonté de ne jamais désespérer en dépit des cruautés du destin et de l'Histoire.

A.

NIDERST. »

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