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GUIZOT François Pierre Guillaume : sa vie et son oeuvre

Publié le 14/12/2018

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GUIZOT François Pierre Guillaume (1787-1874). Comme Thiers, Tocqueville, Victor Duruy, Louis Blanc, Lamartine ou Chateaubriand, François Guizot unit dans sa biographie l’homme de lettres et l’historien avec l’homme politique. Professeur d’histoire moderne en Sorbonne à vingt-cinq ans grâce à la protection de Fonta-nes, il est remarqué par Royer-Collard, qui, à la Restauration, le fait accéder aux plus hautes fonctions publiques, et c’est lui qui prépare la législation libérale de 1819-1820. Le meilleur de son œuvre d’historien sera le fruit de l’interdit que cet engagement libéral lui vaut des ministères Richelieu et Villèle (1822-1828), puis, beaucoup plus tard, de la relégation à laquelle le succès de la Révolution de 1848 condamne le conservateur qu’il est devenu.

 

Cette œuvre est d’ampleur impressionnante. Sa partie publiée couvre l’histoire européenne des origines celtiques à l’actualité du xixe siècle, mais il est impossible de la borner là, et c’est sans discontinuité, ni de style ni de pensée, que l’on passe des livres d’histoire à la correspondance ou à l’énorme production de notes, textes et discours ayant résulté de ses charges politiques.

 

L’unité de cette œuvre et même de la vie qu’elle a tout entière occupée s’aperçoit tant dans l’organisation des centres d’intérêt qu’elle aborde successivement que dans la forme des développements dont ils font l’objet.

guizot

« ration, le fait accéder aux plus hautes fonctions publi­ ques, et c'est lui qui prépare la législation libérale de 1819- 1820.

Le meilleur de son œuvre d'historien sera le fruit de l'interdit que cet engagement libéral lui vaut des ministères Richelieu et Villèle ( 1822-1828), puis, beaucoup plus tard, de la relégation à laquelle le succès de la Révolution de 1848 condamne le conservateur qu'il est devenu.

Cette œuvre est d'ampleur impressionnante.

Sa partie publiée couvre J'histoire européenne des origines celti­ ques à l'actualité du xtxe siècle, mais il est impossible de la borner là, et c'est sans discontinuité, ni de style ni de pensée, que l'on passe des livres d'histoire à la corres­ pondance ou à 1' énorme production de notes, textes et discours ayant résulté de ses charges politiques.

L'unité de cette œuvre et même de la vie qu'elle a tout entière occupée s'aperçoit tant dans l'organisation des centres d'intérêt qu'elle aborde successivement que dans la forme des développements dont ils font J'objet.

Les Essais sur l'histoire de France, qu'il publie en 1823, avec une réédition des Observations sur l'histoire tf.e France de Mably, s'attardent dans le haut Moyen Age, à l'étude duquel Augustin Thierry donne à la même époque tous ses soins.

C'est qu'il s'agit, à travers les luttes des races, des systèmes, des pouvoirs, de méditer sur le chaos entretenu par l'affrontement entre divers pôles possible� de l'organisation sociale.

Comment une «histoire » peut-elle se dégager d'un tel désordre, com­ ment évoquer une nation parmi tant de différends? Seule l'action des évêques paraît au protestant Guizot avoir soutenu l'exigence d'une civilisation.

Pour la civilisation Car tel est le maître mot de sa pensée : les deux ouvrages qu'il lui consacre, Histoire générale de la civi­ lisa/ion en Europe (1828), puis en France (1830), le campent comme le protagoniste de l'histoire « philoso­ phique».

La problématique en est simple : elle corres­ pond au comportement politique de Guizot, opposant à Charles X, puis tout-puissant ministre de Louis-Philippe.

« Partout où la condition extérieure de l'homme s'étend, s • élève, s'améliore, partout où la nature intime de l'homme se montre avec éclat, avec grandeur, à ces deux signes, et souvent malgré la profonde imperfection de l'état social, 1. »

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