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GUIZOT, François Pierre Guillaume (4 octobre 1787-12 décembre 1874) Homme politique, historien Elevé à Genève où sa famille avait émigré et où il a reçu une éducation calviniste rigoureuse, il arrive à Paris en 1805.

Publié le 02/02/2013

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GUIZOT, François Pierre Guillaume (4 octobre 1787-12 décembre 1874) Homme politique, historien Elevé à Genève où sa famille avait émigré et où il a reçu une éducation calviniste rigoureuse, il arrive à Paris en 1805. Ses premiers travaux de recherche historique lui valent d'être nommé professeur d'histoire moderne à la Sorbonne, dès 1812. Il doit à Royer-Collard d'entrer dans la vie politique et c'est avec lui qu'il crée le Parti des doctrinaires qui soutient, royaliste modéré, le principe d'une monarchie constitutionnelle. Après avoir occupé diverses fonctions au ministère de l'Intérieur et à celui de la Justice, son opposition au régime lui vaut, après la chute du cabinet libéral de Decazes, d'être interdit d'enseignement en 1822. Les Histoire de la révolution d'Angleterre, Histoire de la civilisation en Europe, Histoire des origines du gouvernement représentatif sont alors publiées. Il collabore au journal Le Globe. Elu en 1830, il est l'un des chefs de l'opposition à Polignac. C'est après la mise en place de la monarchie de Juillet que Guizot devient la figure emblématique du régime. Ministre de l'Instruction publique de 1832 à 1837, période pendant laquelle il est élu à l'Académie française en 1836, il est à l'origine d'une loi qui institue l'enseignement primaire public, en obligeant chaque commune à ouvrir une école publique élémentaire ainsi qu'une école primaire supérieure dans les villes de plus de 6 000 habitants. Après avoir été brièvement ambassadeur à Londres, il reçoit le portefeuille de ministre des Affaires étrangères en 1840. Il le garde sept ans. Pendant ces années, il met en place une entente cordiale franco-anglaise, en dépit des difficultés diverses, et opère un rapprochement avec l'Autriche. Dans le domaine de la politique intérieure, le choix qu'il fait de se fonder sur une bourgeoisie d'affaires, qu'il invite à s'enrichir par le travail et par l'épargne, son refus d'abaisser le cens par lequel le corps électoral est restreint, son immobilisme social conduisent à l'exaspération qui provoque la révolution de Février 1848. A son retour d'exil en Belgique et en Angleterre, Guizot se consacre à ses seuls travaux et à la rédaction de ses Mémoires pour servir à l'histoire de mon temps.

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