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Harmonie du soir Commentaire composée

Publié le 02/02/2022

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« FONVIEILLE Simon 1G1 Texte 7 : Harmonie du Soir Le symbolisme est un mouvement littéraire du XIXème siècle où les auteurs utilisent de multitudes images et analogies pour évoquer leurs pensées sur le monde et leurs états d’âmes. Charles Baudelaire, poète et précurseur de ce mouvement nous rédigera de multitudes poèmes provenant d’un unique ouvrage : Les Fleurs du mal de 1857 qui lui permettent d’exprimer les différents aspects de sa vie à travers différentes sections ; Harmonie du soir est un pantoum issu de la partie « Spleen et Ideal » qui oppose un mal de vivre ainsi qu’une angoisse existentielle à une vision idéaliste du monde, d’ordre, de sens et de beauté.

Ce poème de Baudelaire est inspiré par son amour envers Madame Sabatier qui s’oppose à Jeanne Duval, une amante de Baudelaire auquel le cycle amour charnel et orageux est consacrée. Nous nous demanderons comment à travers ce poème la douleur du poète se transforme-t-elle en extase esthétique ? Premièrement, nous étudierons la souffrance du poète à travers différents aspects puis dans un second temps, nous analyserons le rôle du souvenir et dernièrement, nous rechercherons les effets de sublimation que Baudelaire utilise dans le texte. Dans un premier temps, la souffrance du poète.

Dans ce texte nous retrouvons une multitude de fois une ambivalence entre spleen et angoisse par le moyen de différents procédés.

Elle apparait pour la première fois au vers 6 avec un « Le violon qui frémit comme cœur qu’on afflige ; » qui souligne phonétiquement sa douleur par la diérèse sur « vio-lon » ; ce son désagréable nous montre sa peine ainsi que la finesse de sa souffrance avec l’assonance en « i » qui se retrouve seulement sur le lexique de la souffrance : « violon » ; « frémit » ; « afflige » ; « mélancolique » ; vertige ».

Le cœur apparait au vers 6 comme un simple élément de comparaison mais au vers 10, il est réutilisé et nous pouvons en déduire une gradation de la souffrance qui nous amène vers une angoisse irrespirable et inimaginable sans les images que Baudelaire nous fait parvenir : « un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir ».

Le néant. »

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