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Hymne à la beauté les fleurs du mal

Publié le 22/02/2022

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« Hymne à la beauté, Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire Biographie de l’auteur : Hymne à la beauté (1861) Charles Baudelaire est un auteur du XIXe siècle, né en Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme13, Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin, Verse confusément14 le bienfait et le crime, Et l'on peut pour cela te comparer au vin. 1821 et mort en 1867.

Critique d’art et traducteur d’Edgar Poe, il est surtout connu pour son recueil Les Fleurs du Mal. Précurseur de la modernité, il rompt avec la poésie traditionnelle et développe un style et une œuvre unique au carrefour de plusieurs mouvements littéraires tels que le romantisme, le symbolisme et le Parnasse. Fiche d’Identité de l’œuvre : Les Fleurs du mal est un recueil de poèmes paru en 1857 et divisé en 6 sections qui retracent le trajet de l’âme de Baudelaire qui vit alors une descente aux enfers. Hymne à la beauté est un poème paru en 1861.

Il est issu de la section « Spleen et idéal ».

Cette section développe l’idée du spleen, malaise existentiel qui accable le poète.

Le dégout, la laideur et le désespoir s’opposent ainsi à l’idéal. Tu contiens dans ton œil le couchant et l'aurore ; Tu répands des parfums comme un soir orageux ; Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore Qui font le héros lâche et l'enfant courageux. Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ? Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ; Tu sèmes au hasard la joie et les désastres, Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien. Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ; De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant, Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques15, Sur ton ventre orgueilleux16 danse amoureusement. L'éphémère17 ébloui vole vers toi, chandelle, Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau ! L'amoureux pantelant18 incliné sur sa belle A l'air d'un moribond19 caressant son tombeau. Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe, Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu ! Si ton œil, ton souris20, ton pied, m'ouvrent la porte D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?. »

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