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Il faut cultiver notre jardin. Candide

Publié le 23/06/2014

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« Il faut cultiver notre jardin » est une formule volontairement énigmatique. Cette morale est la marque de fabrication du conte philosophique, qui doit selon voltaire « sous le voile de la fable ,laisser entrevoir aux yeux exercés quelques vérités fines qui échappent aux vulgaires ».Là ou les contes de Perrault proposent une morale simple, le conte philosophie propose une morale énigmatique qui permet au lecteur de penser par soi même, autrement dit, de « sortir hors de l’état de tutelle dont l’homme est lui-même responsable » et de « se servir de son propre entendement », selon la devise des Lumières définie par Kant. A partir de cette complexité de la morale du conte philosophique, on peut proposer différentes interprétations. La première est celle selon laquelle "Il faut cultiver notre jardin" serait une métaphore qui signifierait : laissons de côté les problèmes métaphysiques (critiqués tout au long de C...

« Candide, dans ses multiples voyages, en grande partie maritime, découvre un monde totalement différent de sa vie au château au début du récit.

Candide, garçon naïf, découvre le mal dans le monde et se forge sa propre opinion au fur et à mesure de ses voyages.

Il découvre l'atrocité de la guerre en Bulgarie ,l'irrespect aux Pays Bas, l'oppression des indiens dans les Amériques, l'esclavage au Surinam et enfin en Europe, il découvre en lui un regard critique qu'il porte sur la France et l'Angleterre.

A la fin du récit on découvre un nouveau protagoniste, Candide aura gagné en réflexion et sera autonome grâce aux expériences vécues, Candide n'est plus candide.  • Il s'agit d'une métaphore entre l'esprit et la terre.

Le développement et l'épanouissement de ce que l'être humain contient en germe.

Un esprit qui n'est pas nourri de lectures et de découvertes est comme une terre qui n'est pas entretenue donc qui ne produit rien.

Mais cultivé, entretenu, instruit, l'esprit engendre des fruits innombrables. • La seule façon de trouver le bonheur dans ce monde, est de ne pas se préoccuper du monde extérieur et de cultiver son monde à soi. • L'homme fut mis sur terre pour y travailler.

Il faut bien travailler, et prendre soin de la terre ; les récoltes ne se feront pas seules ; et les théories ne nourrissent pas les familles.

C'est une invitation à se concentrer sur les choses concrètes de la vie plutôt que de se dépenser inutilement dans la recherche de vérités métaphysiques.

Laissons de côté les problèmes métaphysiques, et occupons-nous au contraire des choses que l'on peut changer, amélioré.  Il faut "travailler" pour récolter les fruits de son bien, aussi modeste soit-il (le jardin de la métairie).

On a là à portée de main le bonheur après lequel on a vainement couru (périples de Candide et de ses compagnons).  Il faut arrêter de raisonner, de se poser des questions dont nous n'aurons jamais les réponses (attaque de Voltaire contre les philosophes qui spéculent sur le pourquoi et le comment du monde, du mal, etc)  Il faut "cultiver" ce que l'on a en soi (le "jardin") pour atteindre au meilleur de soi.. »

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