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Incipit de Victor Hugo - Le dernier jour d'un condamné

Publié le 19/06/2011

Extrait du document

hugo

Le narrateur s’exprime à la première personne du singulier et au présent de l’indicatif. Il s’adresse à lui-même, n’ayant pas d’interlocuteur, cela veut donc dire que c’est un monologue intérieur.

C’est un texte en boucle, Condamné à mort  de la fin  fait écho à celui du début. Il n’y a aucune évolution de la situation, pas de progression narrative. Cette construction en boucle traduit l’état d’esprit du condamné, son enfermement dans l’obsession qu’il éprouve.

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« II- Les organisateurs temporels Les organisateurs temporels opposent le passé « Autrefois » (Ligne 4) au présent « Maintenant » (ligne 13) Cette opposition passé/ présent est significative parce qu'elle met en contraste la richesse de la pensée libre « Je pouvais penser à ce que je voulais, j'étais libre » (ligne 12) et l'enfermement dans une seule idée « Je suis captif [...] mon esprit est en prison dans une idée .

» (Ligne 13) L’opposition passé / présent met en valeur la souffrance.

Le présent engloutit le passé. Le paragraphe central entièrement consacré à une lente et insistante introduction de la pensée unique etenvahissante.

Ce paragraphe central est mis en évidence par le leitmotiv et l'organisation temporelle. Le champ lexical de l’idée du temps : semaine, année, jour, heure, minute, autrefois, maintenant.

(Ligne 5) III- La signifiance du « Je » Une énonciation caractérisée par l’emploi du « JE » pour exprimer la souffrance, Point de vue interne =>identification du lecteur au personnage. Les interjections, les exclamations et les interrogations qui témoignent du bouleversement du locuteur : - Condamné à mort ! (lignes 1 et 15) …toujours courbé sous son poids ! (ligne 3) Dans la première partie du texte chacune des phrases est principalement occupée soit par la 1re pers.

du singulier(le « je », « mon corps, mon esprit » (Ligne 13) un rythme binaire, soit par une marque temporelle, ou encore, par les deux à la fois.

Dans cette première partie, il est donc question du condamné et du temps, dont le corps etl'esprit ont, il y a cinq semaines, basculé dans un présent accablant. Dans la deuxième partie du texte, c'est la pensée obsessionnelle qui domine la zone du thème.

Personnifiée, enfonction sujet dans la phrase, elle contrôle et envahit le « je », devenu objet.

« Mon corps est aux fers dans uncachot, mon esprit est en prison dans une idée » (lignes 13 à 14). Questions Par quels procédés nous conduit-il à prendre parti en faveur du condamne ? · Le point de vue interne, identification du lecteur au personnage.

Crée de la « sympathie ». Pourquoi n’a-t-on pas plus d’informations sur le personnage ? · Pour que le lecteur puisse s’identifier avec le personnage, c’est « un homme comme les autres » c’est universel.. »

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