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Incipit de Zazie dans le métro de Queneau

Publié le 05/09/2012

Extrait du document

Gabriel est excédé pas l'odeur des gens, on peut donc penser que qu'il ne vient pas souvent se mêler à la foule d’une gare. Peut-être du fait de sa position sociale. Justement on apprend qu'il possède une pochette de soie et qu'il met du parfum de chez Fior. Il prend aussi une position assez hautaine par rapport aux gens par ca façon de parler : « elle pensé pas à elle en disant ça, elle était pas égoïste « ce serait presque une remarque ironique qui se retourne contre Gabriel…, Il rabaisse les gens « ptit mère «, « ptit type «, on peut donc penser que c'est quelqu'un d'assez bourgeois. De plus la scène se passe à Paris. Il se montre différent des gens qui l’entourent, (ce sont les autres qui pues) 

« Autre Doukipudonktan il y a aussi d'autre mots originaux appartenant au néo-français comme skeutadittaleur ou encore vlà ltrain où la deformation est moinsimportante.Ainsi que des tournures orales qui se trouvent écrites, rompant avec les conventions.

« Ils doivent pas » pour « ils ne doivent pas », « Y a pas de raison » pour « Il n’ya pas de raison », « On peut pas supposer », etc.Tout d'abord il y a un contraste entre les longs monologues intellectuels et les paroles banales et vulgaires de Gabriel.

L'écriture mêle aussi conversation et sous-conversation, langage soutenue et familier de façon comique et burlesque.Il y a également des comparaisons comme « l'armoire à glace » « ce gros cochon » « moucheron » « ptit type » « ptite mère » qui affronte le « malabar » « gorille ».Dans le texte on remarque la parodie d'un parfum de chez dior « c'est barbouze un parfum de chez fior .» Il y a un jeu de mot avec fior et fion. II) Un personnage et un narrateur qui sortent de l'ordinaire a) un narrateur qui s'exprime Le 1er paragraphe est un monologue intérieur, avec intervention d'un narrateur omniscient (qui lit dans l’esprit de Gabriel et nous rapporte ses pensées).

Lemonologue va d’une attitude scandalisée (injuste, exagérée) à un raisonnement tout à fait logique, sociologique et statistique (« choix », « hasard », « supposer »,« raison »), en passant par une phase de documentation (« Dans le journal… » qui relate un fait réel).Autre le verbe « puer », considéré comme impoli, Gabriel s’exprime très correctement.

Ce n’est pas le cas du narrateur.En effet c'est plutôt surprenant de voir le narrateur qui est souvent l'allié du héros et qui maintient la distance entres les personnages s'en prendre aux autres « cemeussieu » , la « rombière », « un ptit type », utiliser un langage qui ne diffère pas de celui des dialogues rapporté au style direct , parfois de style néo-français,vulgaire, « emmerder le monde », ou encore des tournures impropres « celui qu’avait le droit de la grimper légalement », « s’en tamponna le tarin ».Cette manière dont le narrateur parle comme les personnages, parfois d’une façon pire est une invention typique de Queneau.

Cela accentue l'humour et son styled'écriture tout au long du texte. b) Une description pas comme les autres de Gabriel On a l'habitude dans les autres romans de commencer généralement le texte par une présentation du personnage, ces passions, sa famille, cependant « Zazie dans lemétro » démarre non pas par Zazie mais par Gabriel et on ne trouve presque aucune caractéristiques sur sa vie. Gabriel est excédé pas l'odeur des gens, on peut donc penser que qu'il ne vient pas souvent se mêler à la foule d’une gare.

Peut-être du fait de sa position sociale.Justement on apprend qu'il possède une pochette de soie et qu'il met du parfum de chez Fior.

Il prend aussi une position assez hautaine par rapport aux gens par cafaçon de parler : « elle pensé pas à elle en disant ça, elle était pas égoïste » ce serait presque une remarque ironique qui se retourne contre Gabriel…, Il rabaisse lesgens « ptit mère », « ptit type », on peut donc penser que c'est quelqu'un d'assez bourgeois.

De plus la scène se passe à Paris.Il se montre différent des gens qui l’entourent, (ce sont les autres qui pues)Gabriel est quelqu'un d'assez costaud comme nous l'apprend le narrateur « c'est un malabar » il fait peur aux gens « le ptit type se mit à craindre ».Gabriel n'est pas le genre de héros qu'on s'attend à trouver, il n'est pas du tout stéréotypé, la description de ce personnage est assez vague c'est comme si on entraitdirectement au coeur du roman.

On est déjà dans le rythme de l'histoire. Conclusion : Tous les éléments nous prouve que nous avons ici à faire un nouveau genre de roman.

Queneau utilise une écriture nouvelle mais qui nous surprend à chaque pagespar son originalité et son humour.

L'incipit démarre de manière très étonnante, en partie grâce au néo-français avec « doukipudonktan ».

Le lecteur est tout de suiteplongé dans le langage créé par l’auteur.La façon dont débute le roman n'est pas commune, en effet on entre directement dans le vif du sujet sans réel présentation des personnages et avec un narrateurquelque peu vulgaireet qui s'exprime.. »

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