Devoir de Philosophie

incipit moderato cantabile

Publié le 06/06/2015

Extrait du document

Texte n°1. Moderato Cantabile, Marguerite Duras, 1958. (p.9-14) L'INCIPIT Le nouveau roman est un mouvement littéraire né dans les année 1950, qui regroupe les oeuvres d'un groupe d'écrivains français, publiés par Jérôme Lindom aux Éditions de Minuit. Ces oeuvres, dont Moderato Cantabile publié en 1958 écrit par Marguerite Duras, ont en commun le fait de remettre en cause les principales caractéristiques du roman traditionnel, comme la place de l'intrigue, la déconstruction du personnage et la réflexion sur le point de vue. Moderato Cantabile évoque la rencontre d'Anne Desbaresdes, qui accompagne tous les vendredi son enfant à des leçons de piano, et de Chauvin, un ouvrier, dans un café où a eu lieu un meurtre d'une femme par son amant. Les deux personnage sont fasciné et tentent de résoudre l'enquête qui n'est qu'un prétexte pour l'amour passionnel entre les deux personnages. Le passage, ici présenté, correspond à l'incipit, ''in médias res'' directement dans l'action qui nous permet d'entré directement dans l'histoire. On découvre la protagoniste de l'histoire. Et cet incipit est sensé nous révéler la situation nous permettant de rentrer dans l'histoire. Mais très rapidement on va découvrir que ce début de roman est déconcertant. En quoi cet incipit est-il original ? En quoi cet extrait est-il représentatif de Marguerite Duras ? A priori un incipit qui apporte des infos sur les personnages L'opposition entre le monde clos de la leçon et l'univers extérieur montre la porté symbolique de l'incipit. un incipit qui introduit le lecteur dans l'univers et l'écriture de Duras A priori un incipit qui apporte des infos sur les personnages la dame ça donne l'impression de la connaître déjà > « La dame » ; expression sèche. Ça désigne que son sexe. Ça lui enlève même le rôle de professeur. Ambiguïté : on rentre dans son intériorité. Impression d'êt...

« • On connaît que le mot « enfant » : on a pas son nom ni son age • (l.22) un enfant : garçon (l.13) + « le seul » > point de vue interne (?) > ambiguïté : c'est un point de vue omniscient > on accède un peu à l’intériorité de l'enfant à ce moment la. • Portrait de l'enfant par sa mère > (l.22), (l.46) « entêtement » + « terrible » (l.52) • portrait morale de ça mère qui semble prendre ça défense : sorte de complicité entre l'enfant et la mère. 3) Anne Desbaresdes • dernier personnage qui intervient (l.6) > elle paraît en retrait comme une spectatrice : elle est extérieure.

Statut à la périphérie entre le dialogue entre dame/enfant • importance paradoxale de cette dame > c'est un personnage qui va être le plus important que les autres : on a son nom de famille + le prénom > ils sont répété pratiquement à chaque mansion (l.11) > c'est le narrateur qui nous importe les infos sur son identité complète. • On a pas le portrait physique.

• Elle semble soutenir le prof (l.12) > forme de complicité avec le prof.

Mais (l.18) > montre la différence entre les deux femmes : Anne prend plutôt la parti de son enfant : prend la parole pour le justifier > adjectif : « joyeusement » (l.45), en riant (l.52) > forme de fierté de cette femme envers son enfant. • Adverbe > « peut être » : le narrateur intervient. • Peut de chose sur Anne si ce n'est la complicité avec son enfant. II) L'opposition entre le monde clos de la leçon et l'univers extérieur montre la porté symbolique de l'incipit. 1) l’intrusion/invasion grandissante de l’extérieur • 1ère allusion à l’extérieur (l.13) « le soir » > repère temporel : montre où se passe la scène • « fenêtre ouverte » (l.29) > seule ouverture sur l’extérieur ; (l.26) > autre présentation temporel « ce printemps » > le lecteur connaît la saison. • (l.26) et (l.27) > forme d’ambiguïté entre les deux> Allusion à la mère et à la ville =ville portuaire. • Passage d'un bateau : « vedette » (l.29), (l.31) > le narrateur développe cette description. • L’extérieur devient de plus en plus précis : répétition du cadre de la fenêtre ouverte (l.37) de la mer etc..

(l.42) + couleurs du couchant (le ciel) de (l.55) à (l.56). • Bruit de la mer+passage d'un bateau +les couleurs du ciel > le ciel devient de + en + important.

2) l'importance des sensations • Le monde extérieur est lié au sensations et des perceptions • lié au sens : à l’ouï et à la vue > (l.37), (l55) le bruit extérieur envahi le silence intérieur • le silence intérieur de l'enfant montre l'importance du son. • Élément presque fantastique : « le sang » (l.30) > image très forte qui rentre dans les vaines de l'enfant : montre à quelle point le milieu intérieur est envahi par extérieur (contaminé) • la vue : « la blondeur » (l.42) > physiquement l'enfant semble faire cœur au couché de soleil > sorte de métamorphose à ce couché (l.56) : allusion au couleurs. 3) interprétation de cette opposition • d'un coté l'appartement clos et immobile avec l'enfant immobile ; leçon=enfermement • allusion à l'univers de la bourgeoisie > critique • l'univers de l’extérieur=liberté • l'enfant l'enfant va s'opposer à la leçon et introduit la notion de liberté dans le cadre de la bourgeoisie: il va célébrer la couleur • coïncidence entre la résistance de l'enfant et l'évolution de la couleur du ciel qui symbolise la victoire de l'enfant. • Le bruit de la mer montre que l'enfant a raison.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles